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Justice League, les super-slips débarquent en Blu-ray

Le mercredi 21 mars débarque en DVD, Blu-ray et Blu-ray 4K Ultra-HD le film de super-héros réalisé, écrit, et produit par tellement de monde qu’on ne sait pas vraiment qui l’on doit remercier ou flageller pour ce moment, Justice League. Retour sur le film, la sup-moustache, et la déception tant redoutée face à l’édition Blu-ray.

Synopsis : Après avoir retrouvé foi en l’humanité, Bruce Wayne, inspiré par l’altruisme de Superman, sollicite l’aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite. Pourtant, malgré la force que représente cette ligue de héros sans précédent – Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d’une attaque apocalyptique…

The Zack Snyder’s, Joss Whedon’s, Warner’s, Bill & Bob Dollar’s CUT

Justice League en aura fait écrire et parler plus d’un. Pro-Marvel réjouis de la catastrophe (économique, critique, créative) DC ; pro-DC primaires défendant leur Avengers coûte que coûte contre les « daubes » industrielles pondues par leurs concurrents ; fans de Zack Snyder mélancoliques à l’idée de ne jamais voir la version imaginée par l’ancien visionnaire du DC Cinematic Universe à qui l’on doit Man of Steel et Batman V Superman Dawn of Justice ; fans de Joss Whedon qui rêvaient de voir en son arrivée dans le game un gage de qualité ; ou encore ceux qui ont parié pour tel camp contre un autre ; d’autres étaient plus lucides quant au patriarcat complètement idiot (et dominé par ce bon vieux dollar) de la Warner sur cet univers qu’il n’ont jamais réussi à adapter en live action ; enfin, ceux qui n’en avaient rien à foutre… Nombreux sont ceux qui ont fait couler de l’encre ou qui ont postillonné à propos de Justice League.

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Il y a comme qui dirait une moustache qui a été numériquement effacée ici non ?

Effets spéciaux non terminés, mustache-gateLe long métrage est constitué par une écriture, une réalisation, un montage et une bande-son improbables faute à un nombre nauséabond de changements de personnels, réécritures, reshoots et remontages, éléments dominés par la loi du marché qui faisait récemment de Wonder Woman un modèle de film super-héroïque. Malgré quelques moments de bravoure, Justice League, on le sait depuis un bon moment maintenant (lire ici l’affaire de la production catastrophique du film), est un film de financiers. Certes, tous les films ou presque obéissent à des obligations économiques. Mais Justice League a su remettre un pied de géant dans la marre en exposant son statut de pur produit. Un produit d’ailleurs mal fini, mal emballé, vite marqueté, et qui s’est finalement mal vendu. Comme dit plus haut, on sait aujourd’hui comme on s’en doutait bien hier qu’on doit cette catastrophe filmique aux pontes des studios qui ont transformé conséquemment le film en fonction des retours (publics, critiques, et bien sûr économiques) de Batman V Superman puis surtout, de Wonder Woman, alors considéré comme le nouveau modèle (économique, créatif, etcaetera) du genre. Et on doit aussi ce chaotique objet filmique à deux exécutifs de la Warner qui ont préféré sortir le long métrage avant qu’il ne soit fini. Pourquoi ? C’est une vieille histoire, celle de ce bon vieux billet vert nommé dollar, qu’on aime accumuler et dont on est jamais assoiffé. Si Justice League était sorti après la fusion du studio avec le groupe AT&T, les deux bonhommes de la Warner, Kevin Tsujihara et Toby Emmerich, n’étaient pas sûrs de toucher leur bonus.

Ben Affleck en a marre de cette galère super-héroïque (gif extrait d’une interview pour Batman V Superman)

Aujourd’hui, la Warner a revu sa stratégie et met en place un grand nombre de film stand-alone qui ne seront pas nécessairement connectés dans un seul et même univers. On a ainsi de l’espoir concernant le projet sur le Joker porté par Martin Scorsese et Todd Philips, ou encore l’Aquaman réalisé par James Wan. Mais des doutes subsistent concernant le film centré sur Flash qui devrait adapter Flashpoint et qui, comme on le sait, permettrait à la Warner de déplacer un autre pion important sur leur échiquier : l’énorme reboot (créatif et surtout financier) de leur DC Cinematic Universe. À noter que le nouveau boss du DCU est Walter Hamada, producteur derrière les succès du Conjuring Universe et du récent Ça.

Blu-ray Malus

Si de nombreux fans se sont insurgés et ont exigé que la version de Zack Snyder arrive au cinéma, sinon en vidéo, qu’ils s’attendent à être déçus. Idem pour ceux qui s’attendaient à retrouver quelques artefacts de cette version. En effet, les scènes coupées ne sont ridiculement constituées que de deux moments exposant le retour de Superman dans son vaisseau spatial. On aperçoit brièvement le fameux costume noir tant attendu de Superman qui choisit finalement un nouveau classic costume plus lumineux et coloré que dans les films précédents. Pour le reste, vous aurez le droit à des featurettes promotionnelles/making of qui vous plongeront dans la « formidable » aventure créative Justice League ou vous présenteront – en essayant de capturer l’attention du geek qui est en vous – des éléments (technologies, costumes), cela le temps d’une heure et quart environ. Concernant l’édition du film, rien à redire sur le plan visuel et sonore. Notons qu’une fois encore, à l’inverse d’Universal, Warner a inséré la VF en haute définition (Dolby Atmos et DTS-HS Master Audio).

Bande-Annonce – Justice League

Justice League

19,99€ le DVD

24,99€ le Blu-ray

30,00€ le Blu-ray 4K Ultra-HD

34,99€ l’édition Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray 3D + Blu-ray 2D

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