Critique cinéma du film I, Frankenstein de Stuart Beattie

Basé sur un roman graphique Darkstorm écrit par Kevin Grevioux, cette version renouvelée de l’œuvre classique de Mary Shelley (1818) écrit et réalisé par Stuart Beattie (GI Joe : The Rise of Cobra) suit la créature de Victor Frankenstein (Aaron Eckhart) dans le Londres du 21ème siècle où les forces séraphiques et démoniaques se battent pour la suprématie de  la terre et selon leurs clans pour la liberté ou l’esclavagisme des humains que l’on voit très peu dans ce film.

Adam (Aaron Eckhart), authentique créature de Frankenstein, tourmenté par cette immortalité qu’il n’a pas choisit se retrouve bientôt au cœur d’une lutte séculaire entre des démons de l’enfer menés par un maître implacable, Naberius (Bill Nighty) et des gargouilles pieuses, gouvernés par la reine Léonore (Miranda Otto), des créatures célestes quoique monstrueuses en apparence. Une reine bienveillante puisqu’elle prendra sous ses ailes le monstre paria sauvé d’une attaque par les gardiens gargouilles ailés, Gideon (Jai Courtney) et Keziah (Caitlin Stasey).

Le mal incarné par Naberius, déguisé en homme d’affaire cherche à ranimer les cadavres pour qu’ils puissent être possédés par des démons, pour cela il a besoin du monstre baptisé Adam par Léonore et du journal de Frankenstein. Adam fait la connaissance de la scientifique Terra (Yvonne Strahovski), chargée de réaliser cette régénération des cellules mortes, quand elle prend conscience des plans diaboliques du Prince, elle se rebelle et s’allie avec cet immortel possédant le secret tant recherché par Naberius.

I, Frankenstein est un film au scénario plus qu’attendu, brouillon, manquant d’imagination avec des gargouilles s’élevant dans le ciel dans une colonne de lumière bleue et des démons explosant en boules de feu lors de leurs morts. La partie la plus réussit est certainement l’imposante cathédrale habitée par ses gargouilles créant une atmosphère gothique amplifiée par une bande son mettant l’accent sur cette ambiance.

Un film sans étincelles, cette adaptation du mythe de Frankenstein souffre d’un manque cruel d’humour et d’originalité, la créature ressemble plutôt à une sorte de supers-héros sexy. Ne cherchez pas dans I Frankenstein, l’oeuvre de Mary Shelley, les producteurs d’Underworld propose un film pop-corn genre fantastique, un spectacle divertissant sans prise de tête où l’on retrouve de l’action et des effets spéciaux. Les fans de Buffy contre les vampires retrouveront avec plaisir cet univers sombre peuplé de toutes sortes d’êtres fantastiques.

Note : Lionsgate a mis en ligne un « Motion Comic » sous forme de prologue pour le film I, Frankenstein réalisé par Stuart Beattie basé sur le comics éponyme de Kevin Grevioux.

Synopsis : Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu’à aujourd’hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l’a mené jusqu’à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d’immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s’engager dans un combat aux proportions épiques.

Fiche technique I, Frankenstein

Titre original : I, Frankenstein
Réalisateur : Stuart Beattie
Scénariste : Stuart Beattie, basée sur le comic de Kevin Grevioux
Interprètes : Aaron Eckhart, Yvonne Strahovski, Bill Nighy, Miranda
Otto, Jai Courtney…
Genre : Action, Epouvante, Horreur, Fantastique
Date de sortie : 29/01/2014
Durée du film : 1h33
Photographie : Ross Emery
Montage : Marcus D’Arcy
Musique : Johnny Klimek et Reinhold Heil
Costumes : Cappi Ireland
Décors : Brian Edmonds
Producteur : Lakeshore Entertainment et Hopscotch Features
Distributeur : Metropolitan Films