Ultra-violence et filiation, telles sont les thématiques de Logan, la nouvelle aventure de Wolverine au cinéma.
C’est l’un des projets les plus alléchants de 2017. Logan, troisième opus des aventures en solo de Wolverine sur grand écran et 10e aventure des X-Men au cinéma, s’annonce comme un événement dans l’univers des super-héros. Très impliqué dans le projet, Hugh Jackman, interprète du célèbre personnage de comics depuis neuf films, endosse la double casquette de producteur & interprète. Il a d’ailleurs investi de sa poche pour garantir un élément clé du film : sa classification américaine en Rated-R, c’est à dire interdit aux moins de 17 ans non accompagnés (un équivalent de notre -12 ans dans le cas présent). Ainsi, la violence graphique, véritable tabou dans les super-productions, est redevenue à la mode avec le carton commercial du film Deadpool, avec Ryan Reynolds. De même, elle fait partie intégrante de l’arc que le projet adapte : Old Man Logan. Le réalisateur James Mangold, déjà auteur de Wolverine : Le Combat de l’Immortel, avait remis le personnage au goût du jour, après le désastre de X-Men Origins : Wolverine. Présenté à la Berlinale le 17 février prochain, Logan concentre de nombreux espoirs. A la fois celui d’un excellent long-métrage crépusculaire et un accomplissement pour le genre du super-héros.
Le synopsis de Logan est le suivant : Dans un futur proche, un certain Logan, épuisé de fatigue, s’occupe d’un Professeur X souffrant, dans un lieu gardé secret à la frontière mexicaine. Mais les tentatives de Logan pour se retrancher du monde et rompre avec son passé vont s’épuiser lorsqu’une jeune mutante traquée par de sombres individus va se retrouver soudainement face à lui.