X-men : Days of Future Past : Un cocktail épique, grandiose…
Synopsis : Les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants.
X-men : Days of Future Past mélange deux époques, il est la suite du dernier spin-off Wolverine mais aussi la suite d’X-men first Class. Le film commence après « Wolverine : Le Combat de l’Immortel« , on est en l’an 2023 et les tensions entre humains et Mutants sont presque apocalyptiques.
X-men : Days of Future Past, c’est d’abord une intrigue diablement bien ficelé bien que l’on puisse tiquer sur certaines incohérences, dans l’œuvre écrite par Chris Claremont et John Byrne, c’est Kitty Pride (Ellen Page) qui remonte le temps pour prévenir les X Men d’un génocide à venir, ici c’est Logan alias Wolverine que Magneto et Charles décident d’envoyer dans le passé (en 1973) pour que ce dernier empêche Mystique de tuer Bolivar Trask, le créateur des sentinelles et de convaincre les versions jeunes de Charles et Magneto de s’allier…
Ce nouveau X-Men très attendu n’est pas une déception, l’histoire se déroule dans un univers enrichi par deux époques, celles du passé et celles du futur… On retrouve le très attendu Bryan Singer aux commandes de la franchise des mutants deux ans après, the first class de Matthew Vaugh. Une réalisation grandiose, avec des scènes d’actions maîtrisées et des effets spéciaux spectaculaires, même si par rapport aux précédents opus, cet épisode manque un peu de punch, de rythme certainement dû à sa longueur… Cependant X-men : Days of Future Past malgré quelques défaut est un très bon cocktail, avec une superbe mise en scène où l’on retrouve tous les acteurs originaux de la première trilogie et ceux du « Commencement » pour un combat contre le temps et les Sentinelles : des robots capables d’ingérer les pouvoirs des mutants et d’attaquer en fonction du mutant à tuer.
Reprendre les commandes d’une saga après 14 ans était un exercice périlleux pour Bryan Singer et pas de doute il n’a rien perdu de son sens de la mise en scène, avec des moments impressionnants comme la scène la scène de l’évasion de Magneto aidé par Quicksilver, incarné par Evan Peters, la petite révélation d’American Horror Story.
S’appuyant sur un script dense, le réalisateur jongle tel un mécanicien avec les temporalités passé et futur, avec une préférence pour le passé, l’ambiance des débuts des années seventies est parfaitement exploitée et tranche avec le côté sombre du futur, un peu plus confuse et visuellement moins bien réussit. L’exploit dans ce nouvel opus, consiste certainement à mettre en place un univers cohérent, basé sur des thèmes comme l’espoir, la différence, la vengeance à l’heure où beaucoup de films de super-héros déçoivent, X-men : Days of Future Past est un film qui fait mouche. L’action s’entremêle à l’humour au milieu de scène grandiose sur une musique idéale qui s’accorde parfaitement à l’image, sans doute un des meilleurs X-men car pour une fois, nous avons une histoire, une denrée rare depuis quelques temps à Hollywood.
Côté casting, c’est une brochette de comédiens aussi talentueux les uns que les autres, avec James McAvoy toujours aussi bon, Michael Fassbender impressionne en livrant une interprétation grandiose de Magneto, Hugh Jackman reprend pour la septième fois son rôle avec la même pointe ’humour et d’agressivité et les petits nouveaux dont, Evan Peters, Anna Paquin, Omar Sy …
Au final, X-men : Days of Future Past livre une trame narrative intéressante, un vrai film de science-fiction aux dialogues intelligents, enrichissant son univers grâce aux nouveaux venu, Bryan Singer réussit le challenge même si on peut toujours reprocher certaines incohérences que l’on espère voir se gommer dans le prochain opus et justement rester jusqu’à la fin pour regarder la scène post-générique du prochain opus intitulé X Men Apocalypse !
Fiche Technique : X-men : Days of Future Past