PositionRedacteur LeMagduCiné
Inscrit2 septembre 2014
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Avril-et-le-monde-truque-critique
Avril et le monde truqué développe une intrigue qui rappelle trop les aventures décrites dans Capitaine Sky et le monde de demain de Kerry Conran (2003). Le même postulat de base, le même plan des antagonistes et la même morale écolo dans l'air du temps, le panache en moins. Et si l'univers de Tardi aurait pu rattraper le coup, force est de constater que le dessinateur ne s'est pas vraiment démené sur ce coup là, reprenant les archétypes qu'il avait déjà créé pour Les aventures d'Adèle Blanc-Sec.
Dense, complexe, s’étalant sur une décennie, l'histoire de Jonathan Strange et Mr Norell ne souffre d'aucun temps mort. Servie par une distribution de grande classe (Eddie Marsan, Bertie Carvel et Marc Warren en tête) et utilisant avec parcimonie de belles trouvailles visuelles, tel les chevaux de sables ou le labyrinthe des miroirs, cette mini-série entre directement dans le panthéon de la fantaisie moderne sans avoir à rougir devant ses aînés cinématographiques.
Scream-Queens-serie-fox-critique-serie
Scream Queens n'est même plus dans parodie mais dans le degré zéro de la caricature, se contentant de grossir le trait jusqu'à faire exploser le cadre de l'écran. Comptant sur la bienveillance du spectateur qui pourrait se sentir flatté de paraître si intelligent par rapport à ce qu'il voit.
izombie-saison-1-critique
Si le principe promet un feuilleton gothique teinté d'humour noir et d'horreur, il ne faut pas oublier que l'on est sur la CW qui préfère produire des séries teen gentillettes. Le genre de show où rien ne dépasse, où tous les personnages semblent sortir d'un magazine de mode tandis que la morale reste relativement sauve.
brooklyn-nine-nine-saison-2-critique-affiche
Malgré des audiences en deçà des espérances, la série revient avec de nouvelles aventures cocasses pour Jake, Boyle, Terry, Rosa, Amy et Gina, toujours sous le regard strict du capitaine Holt. Le plaisir des retrouvailles est bien présent, mais on peut regretter que la série se repose sur ses lauriers.
daredevil-netflix-serie-marvel-comics-vincent-d-onofrio-est-Wilson-Fisk-critique-saison-1
Aujourd’hui, le super héros se doit d'être sombre et torturé, sans cesse pris dans un conflit moral face à des forces qui le dépassent. C'est la mode, la tendance du moment, la norme sur laquelle s'aligne la majorité des productions estampillées « comics ». Daredevil ne devrait donc pas être jugée par rapport à son prédécesseur (faire pire aurait été en soit un exploit) mais bien à l'aune des ses contemporains.