PositionCritique cinéma LeMagduCiné
Inscrit23 décembre 2019
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Naviguant entre le polar et le drame, Sentinelle Sud, premier long-métrage de Mathieu Gérault, met en scène un héros de guerre meurtri incarné avec brio par le visage fermé de Niels Schneider. Un nouveau rôle fort et exigeant pour l’acteur, deux ans après son interprétation du reporter de guerre Paul Marchand dans Sympathie pour le diable de Guillaume de Fontenay, lui-aussi présenté en avant-première au Festival Les Œillades.  
une-femme-du-monde-critique
Après la comédie romantique Antoinette dans Les Cévennes qui lui a valu un César, Laure Calamy change de registre et incarne une prostituée dans Une Femme du monde, premier long-métrage de Cécile Ducrocq. C’est le cri d’espoir et de détresse d’une mère célibataire en plein déni, qui, dépassée par la violente crise d’adolescence de son fils, mène sa vie comme un radeau perdu. Un personnage vibrant d'énergie et de fragilité auquel l’actrice prête son habituelle fantaisie déjantée.
un-peuple-critique
Après les récents Un Pays qui se tient sage (2020) de David Dufresne et J’veux du Soleil (2019) de François Ruffin, deux documentaires sur l’urgence du débat et de la réflexion citoyenne, c’est au tour d’Emmanuel Gras de pointer sa caméra sur un groupe de Gilets Jaunes de Chartres dans Un Peuple, portrait d'une France en détresse qui proteste contre le mépris de ses dirigeants.
retour-à-reims-critique
Déjà présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, Retour à Reims (Fragments), quatrième long-métrage de Jean-Gabriel Périot, est l’adaptation documentaire de l’essai autobiographique éponyme du philosophe et sociologue Didier Eribon. Le réalisateur engagé de Nos défaites et Une jeunesse allemande y retrace, à l’aide d’un foisonnant montage d’archives et de la tessiture intime de la voix d’Adèle Haenel, la douloureuse histoire de la classe ouvrière, de son héritage politique, pour questionner leur représentation et comprendre la société française d’aujourd’hui. 
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Du 16 au 21 novembre se tiendra à Albi la 25ème édition du Festival Les Œillades. Au programme de cette célébration annuelle du film francophone : 34 longs-métrages en avp dont 11 en compétition, une sélection de 10 séances "coups de cœur", ainsi qu'une expo photo dédiée aux icônes de la Nouvelle Vague immortalisées par l'objectif de Philippe R. Doumic. Deux stages d’analyse filmique encadrés par Alice Vincens, docteur en esthétique du cinéma, mettront également à l’honneur "Le Secret derrière la porte" de Fritz Lang, et le documentaire "Nostalgie de la lumière" du cinéaste chilien Patricio Guzmán.
Respect-critique-film
Tout comme Lady Sings the Blues ou le tout récent Billie Holiday, une affaire d’État portés respectivement par Diana Ross et Andra Day, Respect raconte la destinée tourmentée d’Aretha Franklin. Hélas, en obéissant aux conventions étriquées du biopic musical, Liesl Tommy émousse les aspérités de cette femme hantée depuis l'enfance par un traumatisme indélébile. Il y a ici trop peu d’idées de mise en scène pour donner un quelconque relief à l’ensemble.
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Après avoir raconté la genèse de Maléfique, le studio Disney s'attaque à une autre méchante emblématique issue du grand classique d'animation Les 101 Dalmatiens, sorti en 1961. Le réalisateur australien Craig Gillespie (Moi, Tonya) livre ici sa version féminine et aseptisée du Joker, en troquant l’antipathique Cruella croquée par Marc Davis contre le visage angélique d'Emma Stone. 
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Un an après le succès de Dracula et de Frankenstein (1931), grands classiques d’Universal Pictures ayant tous deux fixé les conventions et l'iconographie de l'horreur gothique, James Whale offre à l'immense Boris Karloff, icône de l'âge d'or des "Universal Monsters", le rôle d'un majordome patibulaire dans La Maison de la mort (The Old Dark House), autre chef-d’œuvre de l’épouvante typique de l'ère Laemmle Jr.