À côté de la compétition, il y a plein d'autres belles choses à voir au festival international du film fantastique de Gérardmer. On a retrouvé cette année hors-compet la dernière livraison de Xavier Gens, Cold Skin. Ont également été présentés, La Nuit a dévoré le monde, un film de zombies made in France, et Errementari, un conte gothique basque. La saga Hellraiser a quant à elle eu le droit à une nuit blanche rien que pour elle.
PositionResponsable Festival
Inscrit12 septembre 2016
Articles113
Après 3 jours de festival intenses, un petit point sur la compétition avec Chasseuse de géants, un conte poétique sur l'imaginaire, Revenge, le rape and revenge français qui fait sensation, Les Affamés, un film de zombies québécois, Le Secret de Marrowbone, le passage à la réalisation du scénariste de l'Orphelinat, Ghostland, le nouveau cauchemar de Pascal Laugier et Mutafukaz, de l'animation française déchainée.
Pour cette édition anniversaire, la compétition a été particulièrement rude. Succède à Grave, le très attendu Ghostland, nouveau film d'horreur de Pascal Laugier, qui remporte aussi l'approbation du public. De leur côté Mutafukaz a conquis le jury jeunes, et les Bonnes Manières le jury critique.
À l'occasion de son 25ème anniversaire, revenons sur 5 films ayant marqué le festival de Gérardmer en décrochant le tant convoité Grand Prix.
À partir du seul rapport de police en Espagne faisant état d'un phénomène surnaturel, Paco Plaza offre une seconde jeunesse au film de possession. Faisant preuve d'un sens de la mise en scène des plus prononcés, le cinéaste ibérique dresse le portrait d'une jeune fille coincée entre deux âges et persécutée par un esprit malin.
Voilà 25 ans que le festival de Gérardmer rythme l'hiver des adeptes de cinéma de genre. Pour fêter cet anniversaire, le festival nous offre cette année 45 films dont 17 avant-premières françaises, parmi lesquelles des productions françaises très attendues comme Ghostland, Revenge ou Mutafukaz. Le festival mettra également à l'honneur le cinéaste espagnol Alex de la Iglesia au travers d'une rétrospective de ses plus grands films.
Primé à l'Étrange Festival, La Lune de Jupiter assoit un peu plus la notoriété de Kornél Mundruczó. Mêlant une nouvelle fois film social et film de genre, le réalisateur hongrois essaie tant bien que mal de dresser un portrait de la condition des migrants en Europe. Cependant il préfère s'amuser à faire des acrobaties avec sa caméra plutôt que d'approfondir son message.
Pour son grand retour sur les écrans français, Jackie Chan abandonne sa jovialité pour laisser place à un rôle plus torturé. Le Maître chinois devient dans The Foreigner, un père revanchard et taiseux, prêt à en découdre avec l'IRA. Un thriller d'action qui montre le grand Jackie sous un tout nouveau visage.
Dans Braguino, l'artiste Clément Cogitore nous emmène au plus profond de la taïga sibérienne. Un lieu hors du temps où vivent en autarcie deux familles ennemies, les Braguine et les Kiline. Une barrière et des règles les séparent. Un voyage mystérieux et dépaysant.
Sorti en 1977 alors que la folie Star Wars fait rage, le Convoi de la peur subit un échec retentissant au box-office. Alors que le film fête cette année ses 40 ans, son statut de chef d'oeuvre maudit rappelle à lui tout seul la singularité de son auteur, William Friedkin. Cinéaste fou et de tous les excès, Friedkin se sera livré corps et âme pour faire du Convoi de la peur une oeuvre avant-gardiste au réalisme frappant. Un monument de tension pour un voyage au bout de l'enfer.
Après avoir dynamité le genre du giallo, Hélène Cattet et Bruno Forzani s'attaquent cette fois-ci au western spaghetti et au poliziesco. Direction un village abandonné dans le sud de la France pour un règlement de comptes où les balles fusent de tous les côtés. L'occasion pour les deux esthètes de pousser encore plus loin leurs expérimentations et d'offrir un travail sonore et visuel des plus bluffants.
Le FEFFS se termine avec Tragedy Girls, mais ce n'est qu'un avant goût de la nuit mémorable qui a suivi. La Nuit excentrique apporte une nouvelle fois son lot de nanars venus avec leurs faux-raccords, leurs effets spéciaux cheap, leurs VF inimitables et leurs héros charismatiques parmis lesquelles un Homme-Puma, et Jackson un ranger friand de short moulant.