A l'occasion de la rétrospective Joseph Losey organisée par OCS du 4 au 25 novembre autour de 6 films majeurs, Cineseries-mag se met aux couleurs de la chaîne câblée française et vous propose de (re)découvrir l'oeuvre d'un cinéaste trop vite oublié. Qui se cache derrière cet esthète du cinéma, à la passion pour les femmes destructrices et à la sensibilité masculine exacerbée ? Portrait...
Inscrit14 août 2015
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Mes premières ambitions, à l'âge d'une dizaine d'années, était d'écrire des histoires à la manière des J'aime Lire que je dévorais jusqu'en CM2. J'en dessinais la couverture et les reliais pour faire comme les vrais. Puis la passion du théâtre pour m'oublier, être un autre. Durant ses 7 années de pratique dans diverses troupes amateurs, je commence des études d'Arts du Spectacle qui débouche sur une passion pour le cinéma, et un master, en poche. Puis, la nécessité d'écrire se décline sur les séries que je dévore. Depuis Dawson et L’Hôpital et ses fantômes de Lars Von Trier sur Arte avec qui j'ai découvert un de mes genres ciné préférés, l'horreur, le bilan est lourd, très lourd au point d'avoir du mal à établir un TOP 3 fixe. Aujourd'hui, c'est Brooklyn Nine Nine, Master of Sex et Vikings, demain ? Mais une chose est sûre, je vénère Hitchcock et fuis GoT, True Detective et Star Wars. L'effet de masse m'est assez répulsif en général. Les histoires se sont multipliées, diversifiées, imaginées ou sur papier. Des courts métrages, un projet de série télévisée, des nouvelles, un roman, d'autres longs métrages et toujours plus de critiques..?
Le thème entêtant composé par Benjamin Burger et Audrey Ismaël correspond à la trempe d'une fraîche dramédie au grand coeur. Les Grands a tout pour s'implanter comme une nouvelle référence en terme de fleur de l'âge. Délicat, à la photographie oxymorique, légèrement suranné au gris de nos souvenirs, rehaussé par le vif d'une lumière naturelle et d'un générique électrique, Portrait...
Une histoire de famille, devant et derrière la caméra. Kirk Ross, le frère de Matt, et Alex Somers font de ce road-movie une ballade folk aérienne bouleversante. Avec la reprise du tube de Guns N'Roses "Sweet Child O' Mine", "I Shall Be Released" de Bob Dylan et l'hymne écossais, on voyage aux confins des forêts du Nouveau-Mexique.
Humour noir, photographie sublime et pragmatismes existentiels. Faut-il être cinéphile pour apprécier cette nouvelle comédie dramatique et sentimentale HBO ? Divorce marque le retour de Sarah Jessica Parker sans l'irrévérence de Sex in the City, dans un 10x30' dont le pilote est une sucrerie acidulée pour tous les adeptes de l'amour en fuite... En espérant que la suite ne nous écœure pas. Belle promesse ou prévision d'un accident sur voie ferrée?
Après le controversé, mais non moins esthétique remake Evil Dead, Fede Alvarez nous propose une obscure plongée éclairante sur la cécité, le bien et le mal, et surtout la lutte pour sa propre reconnaissance. Aux influences Fincher-Hitchoc-godarienne, à la construction savante et à la photographie épatante, Don't Breathe est un réel souffle dans le paysage du genre de ces dernières années. Qu'il serve de modèle...
Huit mois après la sortie de C'est l'amour, Paul Vecchiali, revient avec Le Cancre, un film sélectionné hors-compétition au dernier festival de Cannes.
Le couple Jonathan Nolan et Lisa Joy (Burn Notice) est à l'origine de cette adaptation plus que réussie de Westworld. Le film de Michael Crichton critiquait l'entertainment tandis que la série, à la mythologie colonialiste et divine, cible l'incompatibilité entre deux idéologies. Humanoïdes vs Êtres humains entre qui on sent que rapidement une guerre va éclater. Sans coups d'éclat, les deux premiers épisodes fascinent. Décryptage...
This is us ne changera pas les imperméables et cruels au cœur de pierre (quoique), mais a le mérite et l’honneur incommensurable de transformer le superficiel et l’artifice lisse hollywoodien en matière personnelle plus intelligente que ce qui se dégage des téléfilms à trop bons sentiments quand viennent les fêtes de fin d’année sur Hallmark Channel.
[NO SPOILER ALERT] La possession l'emporte sur le risible et la foi dépasse le dogme religieux. Il faut se faire une raison, athée ou croyant, pratiquant ou incrédule, ce pilote, détonant, ouvre sur une incroyable dualité inversée. L'oxymore est équilibrée. Mais rien n'est acquis, le blasphème se cache peut-être derrière cette fameuse porte blanche. Béni soit ce démarrage, car le divertissement est sacré.
Ce jeudi 22 septembre, les #ThanksGodIt'sThurday, soirées Shonda Rhimes reprennent avec la suite "tant attendue" de la saison 3 de HTGAWM. S'il est vrai que la fraîcheur acidulée liée surprise de cette nouvelle série soap-judiciaire qui a crée l’événement en 2015 a laissé place à un schéma relativement bien rôdé entre flash-back et temps présent, il faut aussi admettre que les scénaristes se sont reposés sur leurs acquis.
Une série bed & breakfast pétillante plus drôle que la majorité des sitcoms studio et légèrement plus subtile et fine que la plupart des comédies dramatiques de ces 10 dernières année. A consommer sur la pause casse-croûte, plus lucide qu'elle n'y paraît !
Le 18e Festival de la fiction de La Rochelle, présidé cette année par l’actrice Isabelle Carré, a rendu son palmarès