Découvert comme scénariste de comédies de Dino Risi, Ettore Scola a réalisé de nombreux films devenus incontournables. Il nous quitte en ce 19 janvier, l'occasion de revoir ses nombreux chefs d'oeuvre.
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Inscrit13 décembre 2014
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Sans jamais avoir voulu me prétendre du statut pompeux de cinéphile, je suis un dévoreur acharné de films, de tous genres, de tous horizons. J’admets vouer un culte aux œuvres de Kubrick, Chaplin, les frères Coen, Kurosawa et Jarmusch, pour ne citer qu’eux. De cette passion, devenue addiction, est née mon envie de passer un diplôme en audiovisuel pour poser un regard plus professionnel sur ce que je vois, mais aussi de rédiger des critiques. A l’origine, je n’écrivais que pour moi, me faisant des fiches pour combler ma mémoire défaillante, mais j’essaie aujourd’hui d’étoffer mes écrits pour être lu de ceux avec qui j’aimerai partager mon avis et débattre intelligemment.
Le relais entre l’ancienne et la nouvelle génération se fait de façon magistrale, aussi bien entre boxeurs dans le film qu’entre modèles cinématographiques dans la réalité, à tel point que Creed devrait s’imposer comme un exemple dans la façon dont le recyclage des vieilles recettes peut être synonyme de renouveau.
Dans cette saison qui tente de renouveller ses enjeux, le scénario est relativement classique mais produit sa part de rebondissements pour maintenir un suspense jusqu'à son douzième épisode mais la prévisibilité des situations, la durée étirée de certaines scènes très bavardes et l'inutilité dramaturgique de certains cliffhangers font peu à peu perdre la tension et donc l'attention du spectateur.
En mêlant des images d’archives à des reconstitutions, le cinéaste s’assure une indiscutable caution de vérité. Cependant le travail de manipulation des images pour faire adhérer à ses propres idéaux politique fait d'Amos Gitai le Michael Moore israélien.
Claude Lelouch signe une énième comédie romantique entre deux acteurs de renom. En dehors du fait que l'action se déroule majoritairement en Inde et joue sur le pouvoir spirituel d, le film est-il si différent de tout ce a quoi Lelouch nous a habitué depuis un demi-siècle? Rien n'est moins sûr!
La tentative d’Angelina Jolie de s’essayer à du cinéma plus auteuriste et personnel se retourne finalement contre elle, tant la dimension auto-thérapeutique est rendue flagrante par l’octroi des rôles à son propre couple, et fait souffrir ce film, déjà laborieux et maladroit, d’un nombrilisme assez malvenu au vu du sujet. Malgré son charme solaire et son ambiance moralement malsaine, Vue sur mer ne parvient pas à séduire et prend l’allure d’un long, très long, essai dont la sensibilité n’est qu’artificielle.
Un voyage spirituel entrainant mais dont le manque de fluidité narratif est flagrant : un ton à deux vitesses (entre immaturité un peu mièvre et métaphysique savante) et d’incessantes ruptures de rythme.
Ne pas avoir pris le temps d’installer ses personnages rend difficile toute empathie, et complique donc la moindre adhésion aux enjeux des protagonistes, mais la mise en scène s'évertue à nous faire comprendre les théories de Stanley Milgram et les controverses qu'elles ont provoqués avec un mélange de didactisme et de légèreté.
En nous faisant réfléchir sur la façon qu'ont eu les grévistes de PSA Aulnay de se faire entendre pour négocier des patrons et de l'Etat tout en devant faire attention à ce que leurs actions ne nuisent pas à leur cause, ce documentaire pose les bonnes questions sur le rapport de force social qui régit notre modèle économique.
Parallèlement à la diffusion de son film L'enfant Miroir (1990) en Séance Culte au Paris International Fantastic Film Festival, les organisateurs de l’événement m'ont permis de rencontrer son réalisateur, Philip Ridley.
Rencontre avec le realisateur du film film Don't Grow Up, plébiscité par le public du PIFFF il remporte l'Œil d'Or du meilleur long-métrage.
Pour finir le PIFFF en beauté, cinq films hors-compétition avec le palmarès.