Avec Les innocentes, Anne fontaine explore, fascinée, le périple de la foi, ballotée par les horreurs de la guerre et les sursauts de l’âme.
PositionRédacteur LeMagduCiné
Inscrit13 décembre 2014
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Étudiant en histoire de l'art et passionné d'images en tout genre (qu'elles soient picturales, photographiques, ou filmiques) j'écris pour le plaisir de partager les œuvres qui m'ont marqué. Mon coeur balance entre l'ésotérisme de cinéastes comme Herzog ou Antonioni (pour ne citer qu'eux), l'audace de réalisateurs comme Wes Anderson ou Bertrand Bonello, et les grands noms made in U.S.A. Je voue également un culte sans failles à Audrey Hepburn. Dernièrement mes plus grands frissons viennent du petit écran, notamment avec The Leftovers, Rectify ou The Americans.
La saison 2 de Fargo s’appuie donc sur un très solide casting, mais séduit également par la fougue et la retenue qui imprègnent toute son histoire. Beaucoup d’échange de mots au début, de dialogues nerveux où les armes sont pointés mais jamais déchargés ; puis peu à peu les victimes s’accumulent, les chargeurs se vident, et les tueurs se taisent.
The Leftovers est une intention démiurgique qui redistribue les cartes, joue avec la mort et la vie, la fiction et la réalité. Où l'impossible s’accumule, et l’inconscient s’explore dans un hôtel. Où s’affronte la croyance et l'incompréhension, la famille et le dénis.
Cela faisait presque une décennie que nous n’avions pas vu un film de Hou Hsiao Hsien ; une absence rompue lors du dernier festival de Cannes, où il présente The Assassin et remporte le prix de la mise en scène.
Le festival des 3 continents présentait également (en avant première) le nouveau film de Jia Zhangke, le cinéaste chinois contemporain qui a sans doute la notoriété la plus rayonnante en Europe. Récompensé à Venise (Still Life, 2006) puis à Cannes il y a 2 ans pour A Touch of Sin (Prix du scénario), il était de nouveau en compétition officielle pour Mountains may depart cette année
Pour sa 37e édition, jusqu'au 1er décembre, le Festival des 3 Continents créé en 1979 à Nantes par Philippe et Alain Jalladeau, fait la part belle à l'Asie avec film Thanatos, Drunk, sixième film du Taïwanais Chang Tso-Chi et Dark in the white light, quatrième film du Sri-lankais Vimukhti Jayasundara, primé à Locarno, Venise et à la Quinzaine cannoise
C’était notre petit cocorico à la dernière Mostra, et pourtant le nouveau film de Christian Vincent sort dans un anonymat immérité. Auréolé du meilleur scénario et du prix d’interprétation pour un Fabrice Luchini exécrable mais amoureux; l’Hermine est une des bonne surprise française de cette fin d’année.
Il est difficile de croire que l’une des périodes les plus fastes de la (courte) histoire du cinéma était aliénée à ce point par une administration qui contrôlait tout ce qui était dit, tout ce qui était montré. Difficile de croire également, que pesait sur chaque réalisateur, sur chaque scénariste cette épée de Damoclès faite de morale et de bienséance
Après 6 ans d’absence, Christian Carion signe un film quelque fois inégal mais jamais dénué d’intérêt et qui offre ses moments poignants. Mais à force d’agiter ses oriflammes humanistes, c’est la fougue qui vient à manquer.
A mi chemin entre l’épopée Vernienne et les expéditions de Cousteau. Le documentaire relate ce souffle pionnier qui a recouvert l’antarctique au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Après 3 saisons, Rectify est dans la catégorie des séries à ne pas manquer, tant tout y est juste.
Comment Alexandre Desplat est-il devenu incontournable ?