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Inscrit27 septembre 2014
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il-était-une-fois-dans-l-est-film-Larissa-Sadilova-critique-cinema
Il était une fois dans l'est est inspiré d'une histoire vraie. C'est à l'origine un court métrage que sa réalisatrice a transformé en long métrage afin de suivre le chemin de ses personnages. Et ça se sent car si le film ne dure qu'une heure vingt, il paraît un peu longuet. Heureusement qu'il s'en sort par ses qualités contemplatives. Sortie en VOD le 11 juin.
jumbo-champs-elysees-film-festival-2020-critique-cinema
Le Champs-Elysées Film Festival 2020 a ouvert ses portes en ligne et en beauté. Jumbo de Zoé Wittock a été diffusé dès 20h30 (enfin presque !). On y découvre Noémie Merlant, presque un an après Cannes et Portrait de la jeune fille en feu. Cette fois, elle incarne Jeanne, une jeune femme dont l'amour pour un objet va bouleverser la vie. Une petite pépite poétique et visuellement magnifique. Le film sort en salles le 1er juillet 2020.
n-guerre-stephane-brize-anti-système
Avec En Guerre, La Loi du marché ou encore Quelques heures de printemps, mais plus largement à travers son cinéma, Stéphane Brizé s'intéresse à des personnages qui refusent d'être écrasés par le système. Ils veulent faire leurs propres choix quitte à s'y perdre mais en gardant le poing levé, la liberté chevillée au corps. Un parfait exemple à la française pour notre cycle anti-système.
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Il faut d’abord confesser que sortie en 2004, Veronica Mars est un sérieux plaisir coupable d’ados. Parce qu’on adorait aimer-détester Logan, parce que Veronica était vraiment trop forte et impertinente ! On passera sur l’existence récente d’une saison 4 plus que discutable (Logan !), mais force est de constater que pour une série d’ados, Veronica Mars se pose en petite pépite réjouissante sur les affres d’une période de lycée pas toujours ragoûtante ! A découvrir dans le cadre de notre cycle sur les séries de notre enfance.
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Green Boys est la rencontre entre deux enfants qui construisent une cabane. Un peu comme dans Le Havre de Aki Kaurismäki (une pointe de burlesque en moins), il s'agit pour eux d'aller l'un vers l'autre, tout en douceur. On comprend à demi-mots, la traversée de deux ans qu'à été le "voyage" d'Alhassane. Cette rencontre est comme celle de deux planètes qui entrent tout à coup dans le même orbite, simple et poétique.
polisse-maiwenn-cannes-2011
Lorsqu'elle reçoit le prix d'interprétation féminine pour Mon Roi (2015), Emmanuelle Bercot déverse une émotion palpable, presque "trop" envahissante pour certains. Elle a été prise dans le dispositif émotif à la Maïwenn où tout explose, où l'affect est roi. Polisse, son film le plus intime à ce jour dit-elle, n'échappe pas à la règle. Il avait marqué le festival de Cannes 2011 dont il est reparti avec un Prix du Jury. 
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Douce France, c'est l'histoire sans fin de l'argent contre le bien manger, le bien vivre, la douceur du monde. Douce France est un documentaire sur la jeunesse qui ne sait plus rien, dit-on, mais qui construit son avenir. C'est enfin un conte contre ceux qui voudraient écrire notre histoire à notre place. A voir pour l'instant en e-cinema via la 25ème heure et à soutenir sur Kiss Kiss Bank Bank.
acusada-la-fille-au-bracelet-remake-film
Dans les profondeurs de l'esprit humain, c'est ainsi que l'on pourrait résumer la grande différence entre Acusada et La Fille au bracelet. Les deux films parlent cependant du même fait divers, pourtant inventé de toutes pièces, idéal pour notre cycle sur les remakes, la version française étant le remake de l'espagnole. Un labyrinthe de questions sur la culpabilité supposée d'une jeune fille dont on fait surtout le procès des mœurs avant celui de sa véritable innocence ou non.
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Les Vampires à la sauce Netflix boivent du sang dans des verres à vin et tentent de détruire la cellule communautaire pour mieux sauver la cellule familiale. Il y est aussi question dé génétique, de liberté et de résistance à sa propre nature. Tout un programme en six épisodes de quarante minutes. A découvrir dans le noir complet, bien entendu. On ne rigole pas avec les traditions.
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Avec Maya, sorti en 2018, Mia Hansen-Love partage de nouveau avec nous la destinée d'une jeune fille, mais sans en faire cette fois son héroïne principale. Sans être la "femme de l'ombre" de son héros, elle est un personnage à la fois indépendant et intimement lié au parcours de Gabriel. Un film solaire, malgré un sujet lourd de conséquences.
mia-hansen-love-portrait
Dans ses trois premiers films, Mia Hansen-Løve avait filmé des jeunes filles qui grandissent, frêles et fortes à la fois. Elles étaient toujours baignées d’une douce lumière et entourées de la force du fleuve Loire. Avec Eden, la voilà qui opérait une franche rupture dans sa filmographie. Une page se tournait. Ont suivi des films plus propres à son premier mouvement : L’Avenir et Maya (2018) actuellement diffusé sur Canal+. L’occasion d’un portrait de la réalisatrice en douce mélancolique qui se tourne résolument vers l’avenir.