Festival Lumière 2015 : C’est par un soleil radieux que je me décide finalement à sortir de chez moi. A peine le temps de prendre un petit croissant, que me voilà déjà dans le métro. Direction l’Institut Lumière, le QG du Festival ou se mêlent joyeusement badauds, professionnels du métier et célébrités, massés autour de la Brocante et de la boutique Officielle.
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J'ai une profonde admiration pour les sushis, James Bond, Leonardo DiCaprio, Apocalypse Now, Zodiac, les bons films et le ski. Pas forcément dans cet ordre.
Et à ceux pouvant critiquer un certain amateurisme, je leur répondrais simplement que l'Arche de Noé a été fabriqué par des amateurs et le Titanic par des professionnels.
Festival Lumière Jour 3 : Désert, Règlements de compte et Jésus
Festival Lumière JOUR 2 : Entre boxer ou conduire, il faut choisir....
En attendant Martin Scorsese le grand manitou de l'animation Pixar, John Lasseter, Dario Argento accompagné de sa fille Asia Argento, Jean-Paul Belmondo, Mélanie Thierry, Louise bourgoin....ouvrent le bal de la 7e édition du festival Lumière à Lyon.
L’occasion de se pencher sur une des spécificités propres au Festival, et apte à revendiquer cette puissance : son caractère public. Car oui, à l’inverse de Cannes, Venise ou Berlin, le Festival Lumière est un festival du peuple. Niché dans le pays lyonnais, terres beaucoup plus enclines à accueillir des cinéphiles, car débarrassé d’une logistique et d’une sécurité cannoise ahurissante, le Festival peut revendiquer pleinement son accessibilité qu’il n’a d’ailleurs jamais hésité à afficher jusque sur la devanture de l’évènement : l’affiche officielle, fièrement sertie de la mention : Un festival de cinéma pour tous.
Ton plus sombres, personnages à la moralité ambiguë, le film se dissocie totalement de son ainé, chose à souligner si on dresse le film en parallèle de ses plus proches concurrents, les Hunger Games et autres Divergente, qui outre leurs qualités respectives (discutables), n’ont bâti leur succès que sur la réitération déguisée d’une recette unique.
Au final, en sacralisant une ambiance au détriment d’un scénario délibérément complexe, ne jouant presque que sur la symbolique qu’il dégage, il est d’autant plus prodigieux de voir que Villeneuve arrive là ou Michael Mann, Ridley Scott et Steven Soderbergh - autrement dit des tauliers de la pelloches- ont échoués, à savoir, su retranscrire à la perfection l’essence d’un film de cartel.
Alors que la Cinémathèque Française et la ville de Lyon, par l'intermédiaire du Festival Lumière, rendent hommage au talent et à la personnalité unique du metteur en scène américain Martin Scorsese, focus sur la carrière et la vie mouvementée de ce prodige de la pellicule.
Le drame montagnard Everest qui relate la terrible ascension de deux cordées sur la montagne éponyme sort finalement sur les écrans. Annoncé comme la variation alpine du survival Gravity, que vaut donc ce périple mortel sur les cimes du toit du monde ?
Attendu comme le messie, George Miller livre le dernier chapitre d'une des plus belles pages du cinéma: Mad Max, Fury Road. Film de tous les excès et de tous les superlatifs, il rentre dans l'histoire et marque la réconciliation du cinéma exigeant avec le divertissement.
Mad Max sonnera comme le renouveau du cinéma australien. Un renouveau, opéré par Miller, qui souhaite cependant ne pas réitérer l’expérience, malgré l’insistance pressante des studios. Et c’est seulement à la vue du succès ayant embrassé une large diversité de publics, que Miller, conscient d’avoir créé un héros auquel un simple spectateur lambda peut s’attacher, décide de revenir.
Comme un tournant dans la carrière des frères Coen, No Country For Old Men se veut le constat amère d'une Amérique dévorée par une violence gratuite et inexplicable. Chef-d'oeuvre !