Cannes 2019 : Une septième journée en demi-teinte avec le retour des frères Dardenne et leur Jeune Ahmed, La belle époque de Nicolas Bedos fait voyager la Croisette tandis que la Semaine de la Critique achève sa compétition avec Nuestras Madres.
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Inscrit14 mars 2017
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Le septième art est un rêve et une passion depuis quelques années déjà. Amoureuse des mots et du cinéma, lier les deux fait partie de mes petits plaisirs. Je rêve souvent d'être derrière la caméra pour raconter des histoires et toucher les gens mais en attendant, je l'écris et je me plais à le faire. Je suis particulièrement sensible au cinéma français ou au cinéma contemplatif dans sa généralité, ce qui compte c'est de ressentir. Les émotions guident mes passions et le cinéma ne déroge pas à la règle, bien au contraire.
Cannes 2019 : Une fille facile est une version discount de Mektoub, My Love où sensualité et sexualité se provoquent maladroitement.
Cannes 2019 : Adam, de Maryam Touzani est un premier film efficace et très réussi qui offre de belles émotions sur le fait de devenir mère et de le vouloir, ou non.
Cannes 2019 : La deuxième semaine commence très fort avec Céline Sciamma, Portrait de la jeune fille en feu est une oeuvre d'une puissance viscérale où l'amour et l'art se mêlent dans des images et des dialogues grandioses.
Cannes 2019 : Chambre 212 est irrigué de la veine Honoré. Un film qui mêle le temps, l'espace, les personnages dans une nuit passionnante où Chiara Mastroianni mêle la danse et fait valser le coeur des hommes de sa vie.
Cannes 2019 : Port Authority offre un moment de paillettes et de danse à la Croisette qui ne peut qu'acclamer cette bande d'acteurs rayonnants dans un film dont le charme suffit à faire oublier les failles.
Cannes 2019 : Atlantique est un premier film ambitieux dont le geste artistique est salutaire mais souffre d'un manque de cohérence dans sa transition de tons.
Cannes 2019 : Pedro Almodovar offre un film délicat à ses fidèles admirateurs en donnant deux rôles très doux à ses acteurs fétiches, Antonio Banderas et Penelope Cruz.
Cannes 2019 : Les héros ne meurent jamais et pourtant, le film ne leur rend pas hommage. Entre passé et présent, vérité et mensonge, Aude Léa Rapin ne fera qu'un film flou dans lequel Adèle Haenel tire encore une fois, heureusement, son épingle du jeu.
Cannes 2019 : La première grosse claque de ce 72ème Festival de Cannes nous vient d'Algérie et est signée Mounia Meddour. Un premier film d'une grande puissance où les femmes sont rayonnantes et percutantes.
And Then We Danced est comme le reste de ce début de Festival, assez égal et neutre dans sa proposition ; malgré de vrais beaux moments, le film reste assez limité et malheureusement très inégal.
Cannes 2019 : Le miracle du Saint Inconnu déçoit à la Semaine de la Critique par ses intrigues secondaires assez vaines et son sens du ryhme raté.