Kirill Serebrennikov adapte "La Disparition de Josef Mengele" d’Olivier Guez dans un film visuellement marquant mais inégal, entre portrait d’un criminel nazi en fuite, réflexion sur la banalité du mal et devoir de mémoire. Une œuvre austère et ambitieuse, qui divise par ses choix esthétiques mais interroge l’Histoire avec force.
Jim Jarmusch signe son retour avec "Father Mother Sister Brother", un film en trois segments sur les liens familiaux. Entre minimalisme, casting prestigieux et motifs récurrents, le cinéaste propose une œuvre modeste mais intrigante, récompensée à la Mostra de Venise. Une critique nuancée d’un long-métrage à la fois plaisant et étonnamment anodin.
Avec "La Grazia", Paolo Sorrentino signe un retour magistral au sommet du cinéma italien. Porté par un Toni Servillo bouleversant, ce drame politique mêle grâce visuelle, profondeur morale et mélancolie envoûtante. Un chef-d'œuvre baroque et engagé, entre foi, pouvoir et vérité, qui rappelle la puissance de "La Grande Bellezza".




