Le scandale provoqué par un médecin nigérian au sein du petit monde du football américain est typiquement ce genre d'histoire dont raffole Hollywood. Mais si le réalisateur du film n'arrive pas à faire preuve d'autant de courage que son personnage pour pointer du doigt la tout-puissante fédération sportive, on ne peut obtenir qu'un piètre résultat insignifiant. Et ce n'est pas la prestation crispée de Will Smith qui va sauver les choses.
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Inscrit13 décembre 2014
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Sans jamais avoir voulu me prétendre du statut pompeux de cinéphile, je suis un dévoreur acharné de films, de tous genres, de tous horizons. J’admets vouer un culte aux œuvres de Kubrick, Chaplin, les frères Coen, Kurosawa et Jarmusch, pour ne citer qu’eux. De cette passion, devenue addiction, est née mon envie de passer un diplôme en audiovisuel pour poser un regard plus professionnel sur ce que je vois, mais aussi de rédiger des critiques. A l’origine, je n’écrivais que pour moi, me faisant des fiches pour combler ma mémoire défaillante, mais j’essaie aujourd’hui d’étoffer mes écrits pour être lu de ceux avec qui j’aimerai partager mon avis et débattre intelligemment.
Deux ans après sa réalisation, son exposition en festival et les problèmes juridiques qui ont rendus difficiles son exploitation ont permis à ce documentaire d'acquérir une certaine notoriété dans les milieux cinéphiliques. Il est certain que ce qu'il raconte du cinéma, à travers l'exemple de ce projet un peu fou qui n'a jamais pu aboutir, est assez intéressant à découvrir. Il est au moins indispensables aux fans de science-fiction et du cinéma iconoclaste de Jodorowsky.
Encore inédite en France, cette série crée par Simon Rich est une excellente surprise dans sa façon de pousser jusqu'à l'absurde les vicissitudes qui rendent difficiles les envies du personnages principal de se trouver une petite amie.
Malgré son pitch et son casting aguicheurs, le second film de Pierre Godeau n'arrive jamais à cerner ce qui faisait le sel de l'histoire vraie dont il est tiré, à savoir l’ambiguïté des sentiments, la vision romanesque d'une volonté d'émancipation sociale et le rapport de dominant/dominé entre les deux amants. Au lieu de ça, ce n'est que d'un adultère presque anecdotique, dont le contexte carcéral est trop rapidement écarté de la dramaturgie, dont nous sommes témoins.
Sous-représentés par un genre qui, qu'il se veuille pro ou anti-militariste, fait la part belle aux soldats, les ONG humanitaires sont ici observés via un scénario réaliste qui décrit la pénibilité de leur labeur. Et si c'était leur volonté et leur abnégation, davantage que l'accueil méfiant que leur font les civils locaux, qui faisaient d'eux les héros oubliés de la grande Histoire?
Grâce à un excellent travail de documentation et à un montage exaltant, les témoignages des défenseurs du running font acte. Toutefois la narration un peu brouillonne du documentaire font perdre son sens à ce que voudrait nous raconter son réalisateur. Un sport de marginaux il y a 50 ans à présent taxé d'élitisme, cette évolution méritait d'être étudiée.
Voici le palmarès complet de ces 88es Oscars: > Meilleur acteur: Leonardo DiCaprio pour The Revenant > Meilleure actrice: Brie Larson pour Room > Meilleur acteur dans un second rôle: Mark Rylance pour Le pont des espions...
Dans un esprit peu raffiné, très inspiré par certaines comédies américaines, le scénario enchaine sans vergogne les blagues les plus graveleuses sur les nains, les gros, les travelos et tant d’autres sujets si faciles à attaquer. On peut ainsi remarquer que même si Franck Gastambide a fait, depuis Les Kairas il y a 4 ans, beaucoup de progrès en termes de mise en scène, il a encore des efforts à faire du côté de l’écriture.
La cérémonie 41e cérémonie des César vient de s'achever: Vincent Lindon et Catherine Frot ont reçu les César du meilleur acteur...
Grâce une mise en scène soignée, la violence psychologique est sensible à l’image mais paradoxalement n'émane pas de ce qui devrait la source naturelle, les personnages eux-mêmes. Le résultat est donc qualifiable de superficiel.
A l'occasion de sa diffusion sur TCM, revenons sur le film de science-fiction Outland, qui mérite de ne pas tomber dans l'oubli. Ses effets spéciaux impressionnant et la partition de Sean Connery permettent en effet au support de ce discours anticapitaliste de ne pas vieillir.
Voilà un film qui aurait mérité d'être distribuer en salles tant le regard que porte son réalisateur sur la situation socio-économique de l'Amérique post-crise des subprimes est pertinent. Mené par deux acteurs au sommet de leur art, le rapport de force entre "les winners et les losers" du rêve américain est porteur d'un fatalisme qui fait froid dans le dos. Tout simplement brillant.