PositionRédacteur LeMagduCiné
Inscrit10 janvier 2018
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En 1977, Ettore Scola réalise Une journée particulière, un film se servant du contexte spécifique de la Seconde Guerre mondiale pour dénoncer une marginalisation encore d'actualité à son époque : celle des femmes et des homosexuels. Une œuvre bouleversante portée par un Sophia Loren et Marcello Mastroianni, tous deux à contre-emploi, pour peut-être leur plus belle collaboration à l'écran.
L'actualité récente a poussé plusieurs journalistes français à prendre la parole pour alerter sur la situation critique de l'institution policière en France. Après le brûlot Un Pays qui se tient sage de David Dufresne, Valentin Gendrot propose avec FLIC un récit autobiographique, à la portée non pas prescriptive ou moralisatrice, mais descriptive et profondément empathique. Un livre essentiel pour mieux comprendre les rouages de la Police Nationale, mais surtout la psychologie des gens qui la composent.
Après la fin du XIXe siècle dans Katie Tippel et la Seconde Guerre mondiale dans Le Choix du destin, Paul Verhoeven réalise Spetters et revient à ses Pays-Bas contemporains de 1980, au tournant d’une nouvelle décennie qui se présente comme la possibilité d’un ordre nouveau pour la jeunesse de l’époque, dans la continuité de la libération des mœurs des années 70. Mais en 1980, rien n’est encore acquis pour la nouvelle génération, et la fracture générationnelle amène encore son lot de conflits sociaux, moraux, familiaux.
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La Dernière Fanfare de John Ford est ressorti en DVD/Blu-Ray le 20 octobre dernier, grâce à Sidonis Calysta qui nous propose une superbe édition. Un film à redécouvrir pour son immersion passionnante dans la sphère politique, son ambivalence de ton et la complexité de ses personnages, à l’image d’un Spencer Tracy tenant là un de ses plus grands rôles.
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L’apocalypse ne va pas forcément de pair avec l’idée de fin du monde dans le fracas et les cris. L’Œuf de l’ange de Mamoru Oshii, sous forme de parabole biblique, propose au contraire une errance silencieuse et mélancolique où l’apocalypse est comme une coquille d’œuf qui se brise : elle rime avec la perte d’une intériorité que l’on n’a pas su protéger.