While we're young démarre lentement, entre constat facile d’une société stérile et portrait du couple asphyxié par sa monotonie, un scénario un peu décousu, lumière filtrée déjà vu, et mouvements de caméra superflus, Baumbach s’emmêle un peu dans les codes d’un cinéma indépendant très convenu.
PositionRédacteur LeMagduCiné
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Étudiant en histoire de l'art et passionné d'images en tout genre (qu'elles soient picturales, photographiques, ou filmiques) j'écris pour le plaisir de partager les œuvres qui m'ont marqué. Mon coeur balance entre l'ésotérisme de cinéastes comme Herzog ou Antonioni (pour ne citer qu'eux), l'audace de réalisateurs comme Wes Anderson ou Bertrand Bonello, et les grands noms made in U.S.A. Je voue également un culte sans failles à Audrey Hepburn. Dernièrement mes plus grands frissons viennent du petit écran, notamment avec The Leftovers, Rectify ou The Americans.
A mi chemin entre le road movie et le buddie movie, Michel Gondry signe un film personnel, au potentiel comique évident, mais qui ne dépasse pas son statut de film festival, modeste mais très agréable.
En 1995, le festival s'ouvre à la compétition et éclaire le cinéma indépendant ; chaque année un jury présidé en majorité par des réalisateurs français décerne le Grand prix : Vincent Lindon en 2013 Jean Pierre Jeunet en 2009, ou Roman Polanski pour l'édition 2003.
En distribuant les torts et les raisons indépendamment ou presque de la géographie sociale, Casa Grande évite habilement de tomber, ni, dans une démagogie inefficace, ni dans un didactisme lourdaud sur la relation dominé/dominant.
Le réalisateur danois revient ici avec son huitième long métrage, reprenant le titre de l’œuvre qu’il adapte : loin de la foule déchaînée, signé Tom Hardy, paru en 1874. 17 ans après Festen, 3 après La Chasse, Thomas Vinterberg s’attaque à un gros morceau de littérature, où il est surtout question d’amour et de désamour.
On comprend pourquoi les deux réalisateurs sont appréciés à Cannes, ils s'inscrivent pleinement dans la culture de l'image et du sujet de cinéastes pionniers. Il ne reste plus qu’à espérer que les films qu’ils nous présenteront soient à la hauteur de ce qu’ils sont et de ceux qu’ils revisitent.
En signant le très nécessaire Labyrinthe du silence, Giulio Ricciarelli retrace le combat d’un jeune procureur allemand, Johann Radmann (Alexander Fehling), pour confronter son pays aux criminels qu’elle porte en son sein, qu’elle protège plus ou moins consciemment.
Analyse sociale du jugement populaire à travers le Regards croisés de deux films: M le Maudit, La chasse...
Si jamais vous avez loupé The Grand Budapest Hotel, si jamais vous ne vous êtes jamais laissez tenter par les extravagances du fabuleux fabuliste Wes Anderson, les lignes qui suivent vous inviteront peut-être, à découvrir son univers à travers un court métrage qui est venu ponctuer sa filmographie: Hotel Chevalier.
Dans « Nobody Knows » Kore Eda prend sont temps, s’attarde, s’arrête parfois même, voulant à tout prix graver l’histoire de ces quatre enfants.
Avec une éducation, la réalisatrice danoise Lone Scherfig dresse le portrait d'une jeune fille, Jenny incarnée par Carey Mulligan dans une Angleterre conservatrice délicieusement sixties. Un film lumineux qui déjoue subtilement les clichés...
Vacances romaines, c’est une histoire d’amour sur le papier, un cliché... Mais voilà c’est les fifties et c’est délicieux. Suante et fraiche : Rome brûlante, Rome omniprésente ! La ville dévore la caméra, s’immisce, se glisse dans tous les plans.