Hilarant, formidablement joué et mis en scène avec soin, rares sont les reproches à faire a The Nice Guys qui s'impose déjà avec un fort potentiel culte. Un divertissement pulp qui sait aussi se faire plus réfléchi et qui arrive à distiller un vrai propos parvenant à conjuguer humour et noirceur.
PositionRédacteur LeMagduCiné
Inscrit17 mai 2015
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Passionné de cinéma depuis mon plus jeune âge, j'articule depuis ma vie autour du 7ème art, un monde qui alimente les passions et pousse à la réflexion. J'aspire à faire une carrière dans le cinéma, ayant un certain attrait pour l'écriture et la réalisation. J'aime m'intéresser et toucher à toute sorte d'arts ayant fait du théâtre et de la musique. Je n'ai pas de genres de films favoris, du moment que les films qui les représentent sont bons. Même si je tire évidemment mes influences de cinéastes particuliers à l'image de David Lynch, mon cinéaste fétiche, Michael Mann ou encore Darren Aronofsky. Ces cinéastes ayant en commun des univers visuels forts et un sens du romantisme qui me parlent particulièrement.
Malgré son casting prestigieux, Criminal est un film d'action mou et insignifiant qui n'arrive pas à éviter le naufrage. On notera un premier tiers efficace et un traitement du héros plus "original" que la moyenne, ce qui ne l'empêche pas d'être un film pour lequel on préférera passer notre tour.
Le nouveau Gus Van Sant déçoit fortement. Après avoir été conspué au dernier Festival de Cannes, on constate enfin l'ampleur de la catastrophe. Mal écrit, souvent mal joué et disposant d'une mise en scène impersonnelle, le film n'est qu'un drame existentiel mièvre et insignifiant qui traîne en longueurs et flirte avec le ridicule.
Remake en live-action décevant du dessin animé de 1967, le film pâtit d'une écriture maladroite qui ne parvient pas à trouver sa voie et justifier l'existence de ce projet. Malgré tout la mise en scène a ses fulgurances et offre une vraie prouesse technique même si le tout manque légèrement d'âme. Globalement ça se suit grâce à un casting vocal au top mais ça s'oublie très vite.
Mené par une mise en scène virtuose à la photographie impeccable et une musique de Clint Mansell brillante, High-Rise est une très bonne réussite qui est soutenue par un excellent casting. Seul bémol, une narration qui cède parfois à la surenchère et à la facilité malgré une approche symbolique dense et aboutie.
Entrée en matière bancale de l'univers cinématographique de DC, maladroitement construit et faiblement écrit mais qui dispose de vrais choix et d'une volonté d'imprégner une vision personnelle et radicale. Passionnant dans son propos et sa symbolique, intelligemment pensé dans sa dimension idéologique et politique, il s'impose comme un film actuel et radical. Accompagné d'un bon casting, à l'exception de Jesse Eisenberg, et mis en scène avec virtuosité, le film se montre tout autant admirable que décevant.
Polar solide, tendu et implacable mais pas aussi révolutionnaire que l'on aurait pu s'y attendre, surtout de la part de John Hillcoat. Il tire surtout son originalité de l'approche choisi par son scénario mais qui entraîne une narration confuse et un traitement des personnages qui restent en surface. La mise en scène reste de haute voltige et permet d'avoir un rendu rondement mené, accompagné d'un casting globalement bon mais aux fulgurances un peu timide.
Quelques séquences spectaculaires et efficaces viennent dynamiser ce récit classique au pathos assez gênant. Le casting maintient l'ensemble à flot mais cela manque de fulgurances pour un film oubliable mais pas totalement honteux, qui en dehors de quelques passages ratés, aurait pu être bien pire.
Danny Boyle et le talentueux scénariste Aaron Sorkin s'associe pour revisiter trois moments clés de la vie de Steve Jobs dans un biopic habité par l'immense Michael Fassbender, sous une approche théâtrale forcément romancée mais diablement originale et immersive.
Imparfait en raison de sa première heure laborieuse mais insoumis par son énergie et sa radicalité, Joy est un film dans la pure tradition du style de David O. Russell. Les acteurs y sont toujours aussi excellent mais le scénario patine un peu entre success story classique mais efficace et fresque familiale étouffante mais redondante.
Visuellement superbe, le nouveau film de Ron Howard est une réussite esthétique dominé par un casting prodigieux. Il ne tient pourtant pas toutes ses promesses faute à de mauvais choix scénaristiques qui entachent le rythme et ne fait pas entièrement honneur à l'intensité de cette histoire.
Efficace mais limitée, cette relecture très rock 'n' roll du mythe de Frankenstein vaut surtout pour son duo d'acteurs impliqué et attachant : James McAvoy et Daniel Radcliffe.