Même si elle se révèle inégale par son rythme, cette saison deux possède finalement les mêmes qualités que la première : histoire complexe, ambiance noire urbaine, réalisme et violence...
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"professeur de français, j'ai découvert le cinéma grâce aux films de Spielberg des années 80, mais je suis vraiment devenu cinéphile avec John Huston (Quand la ville dort) et Akira Kurosawa (Le Chateau de l'Araignée), Humphrey Bogart (Le Faucon Maltais) et Marlon Brando (Sur les quais). Appréciant aussi bien le cinéma classique que moderne, les séries des années 60 que celles des années 2010, c'est de la diversité que je tire mes plaisirs."
Dernière collaboration du réalisateur John Huston et de son acteur fétiche Humphrey Bogart, entouré de Gina Lollobrigida, Jennifer Jones, Peter Lorre..., Plus fort que le diable est un film qui suit une bande d'aventuriers minables à la recherche d'un gisement d'uranium en Afrique.
Nous avons gagné ce soir est un des sommets du film de boxe et du film noir, une œuvre courte et dense d'une grande intensité dramatique, avec un excellent Robert Ryan.
Baigné dans une ambiance typique des années 70, Un Silencieux au bout du canon marque la rencontre entre deux géants du vieil Hollywood, John Wayne et John Sturges, le réalisateur des Sept Mercenaires ou de La Grande Évasion. Une rencontre pleine de promesses mais qui s'avère décevante.
Cette seconde saison de Scorpion se révèle sans grande surprise : on reprend exactement la même formule qui avait assuré le succès de la première. Cela peut agacer ou se laisser regarder avec indulgence.
Au-delà de son histoire de film maudit, La Porte du Paradis est bel et bien une des œuvres maîtresses du cinéma américain, film désenchanté et complexe, mais aussi spectacle inédit d'une beauté visuelle éblouissante.
Dans Vivre, film faisant partie de la glorieuse période des années 50, Akira Kurosawa dresse le portrait d'un bureaucrate qui apprend qu'il n'a plus que six mois à vivre. Échappant au piège du mélo pathétique, Kurosawa signe un de ses grands films et nous donne quelques séquences inoubliables.
En s'attaquant à La Seconde Guerre Mondiale, le réalisateur de RoboCop et Basic Instinct livre un film personnel sur la violence et la bestialité humaine, une œuvre lucide et courageuse.
En dressant le portrait sensible d'un homme mis sous tutelle par ses enfants parce qu'il est terrifié par la perspective d'une explosion nucléaire, Akira Kurosawa attaque la société japonaise de son temps, trop insouciante et perdant ses repères.
Mardi 19 avril, TCM Cinéma consacre toute une soirée à Sidney Lumet, diffusant quatre films du grand cinéaste, décédé il y a désormais cinq ans.
Faisant preuve, une fois de plus, d'une grande intelligence et d'une grande subtilité, Sidney Lumet dresse le portrait d'un adolescent qui chercher à créer son propre chemin. Un grand film émouvant.
Une fois de plus, Akira Kurosawa prend le prétexte d'une enquête policière pour faire une œuvre très sociale, plongeant le spectateur dans les bas-fonds d'une société japonaise d'après-guerre que l'influence de l'occupant américain transforme en profondeur.