Pedro Almodovar ne s'y est pas trompé : la niña de fuego, le second film de l'espagnol Carlos Vermut, fera date grâce à une mise en scène soignée et originale, et un scénario haletant qui va au-delà du revenge movie coréen dont il se réclame.
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Le ciné, ma passion. L’écriture, mon Graal.
Je tente de combiner les 2 sous la forme d’un avis, d’un éloge, d’un commentaire, d’une critique en somme.
Ce n’est pas mon métier et ne le sera jamais, mais c’est ce que je fais de plus plaisant et de plus personnel par les temps qui courent.
Ces derniers mois, j’ai craqué pour : Carlos Reygadas, Roni Elkabetz, Hiam Abbass, Steve McQueen, Lynne Ramsay, James Franco, David Gordon Green, Jia ZangKhe, Wang Bing, Kim Ki Duk, Hirokazu Kore Eda, Kiyoshi Kurosawa, Pablo Berger, Lars von Trier, Panos H. Koutras, Félix van Groeningen, Miguel Gomes, Çağla Zencirci, Nuri Bilge Ceylan, Emir Baigazin, François Ozon, Philippe Garrel, Alain Guiraudie, Thomas Cailley, Abdellatif Kéchiche. Pour leur film en fait, plutôt.
Le réalisateur Laurent Tuel a voulu coller au plus près du "combat ordinaire", le roman graphique du même nom de Manu Larcenet. Mais à force de s'être trop approché de la flamme, il s'est un peu brûlé les ailes. Voici pourquoi...
Film de tous les superlatifs, l'outsider de cet été pourrait bien être le film de l'allemand Sebastian Schipper.
Victoria station : tout le monde descend!
Sur fond d'un sujet sociétal brûlant, la GPA, Melody est le nouveau film du belge Bernard Bellefroid. très sensible, le métrage est une ode à la vie et aux relations humaines.
Après Darling, un film qui a été plutôt bien accueilli, Christine Carrière livre Une mère, un film en demi-teinte sur une relation mère-fils conflictuelle, avec des acteurs principaux (Mathilde Seigner, Kacey Mottet Klein) en deçà de nos attentes...
Par allusions délicates, la réalisatrice Anna Muylaert brosse un tableau de la condition des employées de maison au Brésil, ces femmes qui héritent du travail domestique comme des enfants de la maison, pendant que leurs propres enfants sont laissés à d'autres. Une seconde mère, un film sensible et drôle.
Le film, Fin de Partie, est sensible et respectueux, et montre bien à quel point l’équilibre est tendu entre le droit à mourir et le droit à vivre, entre les souhaits de l’entourage et ceux des malades...
« L’Ombre des femmes » est infiniment intemporel, se déroulant dans un Paris inconnu, secret et légèrement suranné, que le noir et blanc de Renato Berta irradie d’une lumière argentée, conférant un côté légèrement onirique au métrage.
« L’année prochaine » est un film sensible et agréable à voir sur la fin de l’innocence, un sujet toujours intrigant...
Cette chronique indienne peut apparaître difficile du fait d’une violence manifeste, mais Kanu Behl a réussi à dépasser les clichés de Bollywood et offrir un film intelligent, sensible et universel.
Une mise en scène qui vaut donc malgré tout le détour, un jeu d’actrice bluffant, et un score mené par le hollandais Henk Hofstede, leader de l’excellent groupe The Nits des années 90.
A serious man est un film particulier dans l’œuvre des frères Coen. Tourné dans les environs du Minneapolis de leur enfance, il est sans doute leur film le plus personnel, le plus autobiographique, le plus juif aussi, manifestement