Les films les plus farfelus sur le sport

En critiques de cinéma, il est évident et en aucun cas tendancieux d’annoncer haut et fort que tous les films sortis chaque année ne sont pas des chefs-d’œuvre. On parle même parfois de navets lorsque l’on souhaite se montrer dur et que le travail effectué derrière la caméra n’est pas toujours à la hauteur du sujet traité. Que dire en ce sens, de celui du sport ? Souvent transcrit à l’écran, il n’a pas connu que des réussites.

Le monde du sport possède, fort heureusement, de grands classiques restés, pour leur part, dans les annales cinématographiques. Mais parfois, la simulation n’est pas poussée à son paroxysme – loin de là – et les scénarios n’ont ni queue ni tête. De quoi énerver les puristes, mais également, dans certains cas, offrir un moment sans pression et sans la moindre réflexion à ceux étant capables de faire la part des choses devant leur télévision.

Pour une séance cinéma hilarante ou navrante, à vous de choisir quels sont les films les plus farfelus de l’histoire du cinéma portant sur le sport ?

Driven 

Premier conseil avant de connaître l’idée folle de s’infliger ce film de Sylvester Stallone, ne surtout pas le regarder avec un fan absolu de sports automobiles sous peine de le rendre fou ! Bien que le fameux acteur à la tête de ce film ait dans un premier temps voulu s’inspirer et tourner autour du monde de la Formule 1, il faut dire que l’on est bien loin de ce que l’on connaît actuellement ou même à l’époque, dans la catégorie reine des sports auto. Ici, pas d’expérience inoubliable et de sponsoring important mis en avant par une écurie comme Red Bull au sein du Championnat du monde, mais bel et bien une nouvelle hérésie à chaque nouvelle scène.

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Légende : Le championnat CART est à l’honneur Instrumentalisé à la sauce américaine, le scénario est banal et presque évident en dehors des circuits et devient particulièrement trivial une fois débarqué sur les scènes de course.

Seul point positif, quelques hommages non dissimulés à des hommes légendaires du sport auto comme Sir Frank Williams, des circuits légendaires filmés et l’utilisation de caméras révolutionnaires permettant d’apprécier la vitesse des monoplaces. De là à perdre deux heures ? À vous de juger.

Goal III 

Si les deux premiers films de la trilogie Goal avaient eu le mérite de plaire aux fans de football et offrir un scénario globalement payant lors des deux longs-métrages, le troisième du nom a été un vulgaire navet. Moins centré sur le personnage de Santi Munez, ce film suit les aventures de différentes sélections lors d’une Coupe du monde de football. Un long moment qui possède toutefois un avantage, à l’instar de Driven puisqu’il est possible tout au long du film d’observer parmi les meilleurs joueurs de la planète en 2009, année de sortie du film.

Ainsi, David Beckham, Rafael Marquez, Ronaldo, Thierry Henry ou encore Cristiano Ronaldo font partie des éminents et nombreux joueurs à être crédités au scénario du film.

Les Seigneurs 

La comédie 3 Zéros n’avait pas été une grande réussite en 2001 et pourtant, dix ans plus tard, Olivier Dahan a suivi l’idée générale de Fabien Onteniente en créant une comédie portée sur le football. Du monde professionnel à celui des amateurs, la conclusion reste la même et bien trop attristante pour se l’infliger dans le futur.

Semi-Pro 

Il ne faut peut-être pas se montrer trop dur lorsque l’on s’adonne à une critique du film Semi-Pro, sorti en 2008. 1h30 plutôt simplette et accompagnée par les ruades habituelles d’un Will Ferrell parfaitement dans son élément une fois de plus ici.

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Légende : On parle NBA ici

Toutefois, les nombreux parallèles et la longue partie liée au prestige de la NBA devraient ravir les fans de la surpuissante ligue américaine de basketball, sans pour autant les enthousiasmer d’un point de vue cinématique pur. Sans se montrer fantastique, ce film au scénario des plus étonnants a donc de quoi offrir quelques arguments aux amateurs de la balle orange.

Post written by Cyril L.