Trois ans après A Couteaux Tirés, Rian Johnson et son détective Benoit Blanc reviennent sur nos écrans. Cette fois sur Netflix, le cinéaste prolonge sa déconstruction du genre, qu'il avait bien entamée dans son premier opus. En résulte un film dans la continuité de son modèle, mais qui pousse les curseurs plus loin, à la fois pour le meilleur et le pire.
Inscrit11 août 2022
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Ma passion pour le cinéma est née suite à mon visionnage de Blade Runner. Dès lors, j'ai su que je voulais faire du cinéma mon métier, et j'ai entamé mes études dans ce but. Je suis notamment passionné du Cinéma Asiatique en général, notamment du cinéma Hong-Kongais de la grande époque, mais mon éventail cinématographique est très vaste, allant de Wong Kar-Wai à Kieslowski, en passant par Richard Fleischer, Pedro Almodovar ou encore Satoshi Kon.
Auréolé du prix d'interprétation masculine au dernier Festival de Cannes, Les Bonnes étoiles est une nouvelle perle dans une filmographie remplie de bijoux. Cette fois installé en Corée du Sud, le cinéaste approfondi les thématiques chères à son cœur, et les entremêlent à un vrai sujet de société coréen.
Avec Le Menu, Mark Mylod s'essaie à la satire sociale. En s'inscrivant dans le milieu de la haute gastronomie, il tente de dénoncer les comportements exécrables de ces 1%. Malgré un récit assez facile qui pêche dans son écriture, la satire sociale et la galerie des personnages sont suffisamment convaincants pour satisfaire notre appétit.
Avec The Midnight Club, Mike Flanagan aborde pour la première fois l'univers des adolescents. Si on retrouve les thématiques chères à l'auteur, la série peine toutefois à convaincre. Si Flanagan est toujours un maître dans l'écriture pleine de sensibilité de ses personnages, l'intrigue est cette fois laissée de côté, ne se contentant que de parsemer des indices pour une potentielle deuxième saison.
Barbare débarque enfin en France, et c'est finalement via Disney + que l'on découvre le long-métrage de Zach Cregger. Radical dans ses choix de narration et de mise en scène, le film se démarque aisément du paysage horrifique actuel grâce à son jusqu'au-boutisme. Surprenant de bout en bout, il vaut mieux en savoir le moins possible pour être cueilli par le film.
Entre le western et le thriller, Un Homme est Passé est probablement le plus méconnu des chefs-d'œuvre de John Sturges. D'une efficacité redoutable de par son dispositif en huis-clos et sa mise en scène, le film est une charge intense à l'encontre d'une partie de l'Amérique, totalement éloignée de la réalité présente, et prisonnière de ses fantômes passés.
Smile essaie de prolonger les tentatives récentes de renouvellement du cinéma horrifique américain. Mais malgré ses louables intentions, le film de Parker Finn retrouve rapidement les poncifs habituels du genre, coinçant son film dans un entre-deux, ne sachant jamais comment aborder son récit. Dommage car le potentiel était bien là.
Premier long-métrage de Chie Hayakawa, Plan 75 évoque une des grandes problématiques de la société Japonaise. La cinéaste évoque le vieillissement de la population et l'abandon de toute un tranche de la population. Ce récit d'apparence Dystopique, n'a que de science-fiction le concept du Plan, le rendant d'autant plus troublant d'authenticité.
Richard Fleischer est un véritable réalisateur caméléon, et Terreur Aveugle confirme son aptitude à s'adapter à tous les genres. Véritable tour de force de mise en scène, le film est un thriller horrifique sous haute tension, dans lequel le spectateur comme la protagoniste, est mis à rude épreuve.
Rarement abordé car il eut la lourde tâche de suivre les pas de chefs d'œuvres comme Une question de Vie ou de Mort ou Les Chaussons Rouges, La Mort Apprivoisée n'est pas qu'un simple film mineur. Michael Powell et Emeric Pressburger réduisent leurs ambitions formelles, pour un thriller noir intimiste, pur concentré de cinéma.