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Alors qu'il atteint un box-office américain digne d'une superproduction et un nombre record de récompenses à l'international, le film de Barry Jenkins s'impose comme un phénomène destiné à devenir, sur le long-terme, une référence incontournable. Comment est-il parvenu à un tel statut malgré son postulat qui aurait pu le limiter à un public restreint?
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L'échec était prémonitoire pour "Mufasa : Le Roi Lion", un préquel photoréaliste qui peine à capturer l'émotion et les vertus du film d'animation culte de 1994. Malgré des décors impressionnants et une bande-son emblématique, le film de Barry Jenkins échoue à renouveler l'histoire et les personnages. Entre fan-service, manque de profondeur et une narration prévisible, ce remake de Disney laisse un goût amer, confirmant la fin d'une époque créative chez Disney.
aftersun-film-Charlotte-Wells-avis-deauville2022
Aftersun de Charlotte Wells relate les vacances d’été d’une jeune fille avec son père dans un hôtel club de la côte turque. À travers des moments partagés de grande complicité, opposés aux instants de malaise d’un père isolé, Aftersun nous livre une magnifique relation père-fille tout en questionnant notre rapport à la mémoire et à l'image.
Gravity-La-La-Land-Beale-Street-The-Social-Network-musique-film-nouvelle-generation-compositeurs-Steven-Price-Justin-Hurwitz-Rich-Vreeland-Trent-Reznor-et-Atticus-Ross-alias-Disasterpeace-
Si un style semble émerger avec cette nouvelle génération de compositeurs, c’est bien la musique électronique. Né en 1986, Rich Vreeland exploite le « chiptune » (ou musique 8-bit), des sons très synthétiques qui rappellent les anciens jeux-vidéo. Très attaché à ce style, il parvient pourtant à proposer sur It Follows (2014), son premier film, dirigé par David Robert Mitchell, une ambiance très anxiogène et effrayante pour une des bandes sons les plus angoissantes de ce début de siècle.
Stupid-Things-film-Amman-Abbasi-critique-cinema
De son esthétique naturaliste parfois proche de Terrence Malick, de ce montage qui superpose le flou des dialogues et le tremblement des plans dans une mosaïque sensitive prenante et hypnotique, Amman Abbasi évite les soubresauts d'angoisse opportunistes mais installe une atmosphère émouvante de moments simples forgeant les états d’âmes qui font avancer dans le monde maladif et iconique du film.