L’univers kafkaïen offre à Welles un terrain de jeu fabuleux, et à Romy Schneider ses galons de grande actrice.
Les mieux notés
Rétrospectives
A l’image de Marty McFly et Doc, on prend la Dolorean et on revient sur la filmographie d’un réalisateur, l’intégralité d’une franchise ou les films d’un studio.
Tetro n’est pas un film qui a fait autant de bruit que les précédents du grand cinéaste Francis Ford Coppola que l’on n’a plus besoin de citer, tant ils ont phagocyté, sans doute à raison, le metteur en scène. Mais il est l’un de ses plus personnels, l’un de ses plus inventifs, et certainement l’un de ses plus beaux.
Betty, le quarante-cinquième film de Claude Chabrol, est un film réussi : juste, sans aucun artifice, il se nourrit de l’étude de caractère des deux protagonistes, deux femmes qui sont liées l’une à l’autre presque malgré elles. Un film sans vraiment d’intrigue qui nous touche pourtant profondément.
Nous sommes rentrés dans ce film avec la mise en abîme lucide d'un discours sur les rapports entre les films et le temps, et le personnage d'Anna était celle qui devait hurler intérieurement, au moins, contre cette facilité à aimer uniquement ce que ce que l'on connaît. A ceux qui la garderont en mémoire comme pour l'instant la dernière des héroïnes de Ghibli, ne l'accablez pas de vos reproches : derrière elle, il y a un château, et devant, de nouveaux sujets.
Avec Bread and Roses, Ken Loach dépeint en transparence la situation précaire des ouvriers americains (manque d'assurance maladie, esclavage moderne, harcèlements... ) du point de vue d'une émmigrée mexicaine.
Ici pas de rois, pas de reines, juste des bouts de Dickens qui ne comprendront jamais comment chaque cuvée de cinéma social a réussi à prouver qu'on a passé un demi-siècle à se faire bien plus de mal que de bien, pour par exemple ces tâches aussi vitales que de livrer à l'heure, le plus vite possible, des tas de conneries achetées sur Amazon.