Après un début de carrière américaine et le succès de Basic Instinct, Verhoeven s’attaque à sa passion pour la comédie musicale. Dans un Las Vegas contemporain sort le controversé Showgirls en 1995. Malgré un budget conséquent, le film est un échec au box-office. Il a d’abord été moqué par les spectateurs et considéré comme un nanar mais il regagne ses lettres de noblesses, tardivement, et s’impose comme une satire du star-system.
Rétrospectives
A l’image de Marty McFly et Doc, on prend la Dolorean et on revient sur la filmographie d’un réalisateur, l’intégralité d’une franchise ou les films d’un studio.
Sur la route de Madison s'épanche encore notre cœur meurtri. Un drame sensible et touchant, où l'émotion déborde du cadre, signé par le grand Clint Eastwood.
LeMagduciné continue sa rétrospective de l'un des maîtres du cinéma, Ingmar Bergman. Penchons nous aujourd'hui, sur La Honte. Une oeuvre destructrice qui immisce l'image de la guerre au sein de la société et du couple, pour s'interroger sur l'humanité et sa capacité à résister aux maux du monde.
Avec Opéra, Dario Argento conjugue de façon frontale l'art noble par le biais de l'opéra et le côté populaire dont est hérité son cinéma fantastique. Deux univers qui s'entrechoquent pour donner lieu à un grand film malade rempli d'envolées lyriques.
Yamashita préfère s'entretenir avec son anguille qu'avec la belle Keiko qui n'a pourtant d'yeux que pour lui. Est-ce parce qu'il craint de reproduire le crime qu'il a commis huit ans plus tôt ou parce que son appréhension des femmes l'emporte sur son désir d'homme ? Un film, entre fable et thriller, qui entretient le mystère.
Cannes 2011. Jodie Foster présente en hors compétition son troisième long métrage : l'histoire d'un businessman et père de famille totalement dépressif, qui trouve refuge auprès d'une marionnette ventriloque. D'abord présentée comme thérapeutique, cette mascarade parfois fumante va vite se transformer en un véritable état de détresse schizophrénique.
Même si Dédée d’Anvers n’est pas le premier rôle de Simone Signoret, le film d’Yves Allégret est peut-être le véritable début de la carrière de la grande actrice. Trois ans avant la noirceur absolue de Manèges, Yves Allégret, Simone Signoret et Bernard Blier construisent un drame fort et humain.