Malgré un pitch simple, Lynch à travers cette romance aux résonances shakespeariennes revisite à sa sauce le monde du Magicien d’Oz de Fleming. Sailor et Lula marchent inconsciemment sur la route aux briques jaunes tout en rencontrant les différentes créatures du Pays d'Oz
Rétrospectives
A l’image de Marty McFly et Doc, on prend la Dolorean et on revient sur la filmographie d’un réalisateur, l’intégralité d’une franchise ou les films d’un studio.
Ingmar Bergman boucle sa carrière avec Saraband, un beau film de télévision, puis de cinéma, symptomatique de son oeuvre et de ses thématiques familiales.
Seize ans avant d'obtenir sa première Palme d'Or avec Le Vent se lève, Ken Loach nous livrait déjà sa vision du conflit en Ulster. Secret Défense (Hidden Agenda) est un thriller politique mais Loach reste fidèle à ses méthodes habituelles, insistant sur les conséquences humaines des décisions politiques. Un très bon film, avec Frances McDormand, Brian Cox et Brad Dourif.
Après un début de carrière américaine et le succès de Basic Instinct, Verhoeven s’attaque à sa passion pour la comédie musicale. Dans un Las Vegas contemporain sort le controversé Showgirls en 1995. Malgré un budget conséquent, le film est un échec au box-office. Il a d’abord été moqué par les spectateurs et considéré comme un nanar mais il regagne ses lettres de noblesses, tardivement, et s’impose comme une satire du star-system.
A l'occasion de la rétrospective Brian de Palma à la Cinémathèque Française du 31 mai au 4 juillet, CineSeries-Mag revient sur ses plus grands films. Avec Soeurs de Sang, Brian De Palma entre par la grande porte dans le genre du thriller hitchcockien. Grâce à une certaine maestria, le réalisateur combine pour la première fois deux des thématiques qui vont hanter toute son oeuvre, à savoir le double et le voyeurisme. L'une des pierres fondatrices de l'édifice qu'il va construire sur plusieurs décennies.
A travers le conflit entre une mère et sa fille, Ingmar Bergman va au-delà de l'apparence d'une vie de couple tranquille et sereine pour mettre à nu les blessures, les douleurs et les fêlures de deux femmes en faute d'amour.
Parmi les innombrables oeuvres d'Ingmar Bergman, Sourires d'une nuit d'été fait office d'une belle porte d'entrée. Primé à Cannes en 1956, le film montre un côté plus léger du cinéaste suédois, entre marivaudages et inspiration shakespearienne.
Après la fin du XIXe siècle dans Katie Tippel et la Seconde Guerre mondiale dans Le Choix du destin, Paul Verhoeven réalise Spetters et revient à ses Pays-Bas contemporains de 1980, au tournant d’une nouvelle décennie qui se présente comme la possibilité d’un ordre nouveau pour la jeunesse de l’époque, dans la continuité de la libération des mœurs des années 70. Mais en 1980, rien n’est encore acquis pour la nouvelle génération, et la fracture générationnelle amène encore son lot de conflits sociaux, moraux, familiaux.