Avant que le Festival de Cannes 2019 ne déroule son tapis rouge, Le Magduciné vous propose de revenir en avril sur quelques unes des plus prestigieuses Palmes d’or. L'occasion de s'intéresser aujourd'hui à Apocalypse Now, l’œuvre maudite mais somme toute magnifique de Francis Ford Coppola.
Les mieux notés
Rétrospectives
A l’image de Marty McFly et Doc, on prend la Dolorean et on revient sur la filmographie d’un réalisateur, l’intégralité d’une franchise ou les films d’un studio.
Alors que le Festival de Cannes 2019 va bientôt ouvrir ses portes dans quelques semaines, Le Magduciné a décidé durant le mois d'avril de mettre en avant les Palmes d'Or qui ont le plus marqué ses rédacteurs. Aujourd'hui, retour sur Underground, métaphore tragique et délirante sur les totalitarismes et les peuples qui en sont les victimes.
Palme d'Or au Festival de Cannes en 2000, Dancer in the Dark de Lars von Trier est une œuvre mûrement réfléchie, intelligemment construite, qu’on ne saurait réduire à un trop-plein de manifestations lacrymales.
Une petite merveille que cette Princesse Kaguya. Un conte millénaire magnifiquement transposée au cinéma par Isao Takahata, le maître de l'animation japonaise.
Le Voyage de Chihiro, c’est l’imaginaire poétique de Miyazaki à son meilleur. On retrouve son univers formel et thématique – la jeune héroïne, la dimension écologique, l’enfance comme âge de tous les possibles, le conte perdu entre merveilleux et réalisme magique – mais avec une puissance et une énergie décuplée.
Gran Torino est un des meilleurs films de Clint Eastwood. Sous une apparence simple, il véhicule de nombreuses thématiques complexes telles que la culpabilité, la rédemption, le sacrifice, le courage et l'action. Un film réussi plein d'autodérision et d'humour.
Ken Loach est au milieu de son chemin lorsqu’il réalisa The Navigators. Le film bénéficie alors de son expérience passée, autant que d’une vigueur de vue qu’il semble avoir quelque peu perdue au soir de sa carrière. The Navigators est un film engagé, sans être révolutionnaire, qui donne à regarder et à voir les ravages du libéralisme économique au travers de la privatisation de British Rail.
Moins ronflant qu'un "Apocalypse Now", moins séminal que "Le Parrain", "Rusty James" figure pourtant en bonne place dans la filmographie de Francis Ford Coppola. C'est l'un de ses films favoris, mais surtout un essai intime sur la fraternité, le temps, la violence ou l'adolescence. Il forme avec "Outsiders" un diptyque antinomique quasi inépuisable.