Coincé entre deux références de la filmographie spielbergienne (Rencontres du troisième type et Les Aventuriers de l'Arche perdue), 1941 est une petite pépite méconnue qui mérite d'être redécouverte.
Mal aimé à sa sortie, A.I. n'en reste pas moins une oeuvre magnifique, qui nous offre une science fiction universelle qui vire à l'intime. A.I. est ambitieuse, personnelle et révélatrice, une œuvre qui parle de la souffrance sous l’égide de la naïveté. Derrière son visage humaniste, se cache un cynisme, une mélancolie et une odeur de mort indescriptibles.
Chez Spielberg, il y a les chefs-d'oeuvre, les très grands films, les bons films, les films mineurs, les mauvais films ET Always.
L'esclavage c'est mal, et y'a pas que moi qui le dit mais Spielberg aussi dans Amistad.
Rétrospective Spielberg : Avec Arrête-moi si tu peux, le cinéaste livre bien plus qu'une comédie ; il signe un film personnel où la figure du père a son propre rôle à jouer.
Plus qu’aucun autre film de Spielberg du fait de sa note d’intention, Cheval de guerre exacerbe sa candeur pour mieux charrier des thèmes difficiles. Alors qu’il semble emprunter la voie contraire, Spielberg ne nous épargne rien des horreurs liées à son sujet, mettant à disposition du public des scènes qui se seraient sans doute avérées insoutenables ailleurs.
Arrêtez-moi si vous la connaissez : C'est l'histoire d'un garçon qui devient ami avec un extraterrestre...
Là où l'on aurait pu s'attendre à un récit d'apprentissage déchirant sur fond d'épopée guerrière à couper le souffle, Empire du Soleil s'avère être un film qui n'est pas à la hauteur de ses ambitions. A trop vouloir transformer la guerre en terrain de jeu, on en oublie l'émotion.
En se réappropriant Peter Pan, Spielberg ne livre assurément pas son meilleur blockbuster mais un vertigineux instantané de lui-même.
Il faut sauver le soldat Ryan est l'une des plus grandes réussites de Steven Spielberg, retour sur un film à la technique et l'émotion marquantes.
Suite de la rétrospective consacrée à Steven Spielberg avec le troisième opus de la saga Indiana Jones : Indiana Jones et la Dernière Croisade. Un opus qui se laisse plus facilement glisser vers l'humour et auquel injecte Spielberg, une massive dose de malice et de rêverie, le tout enrobé d'une quête du père articulée autour de la chasse à un artefact légendaire : le Graal.
Cela aurait dû être le retour en grâce d’une légende mais, pour de multiples raisons, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal fut plutôt son chant du cygne. Explications.