Par son pessimisme, par sa description d'une nation américaine frappée au cœur par une menace inconnue et terrifiante, par ses images de cauchemars, par sa vision anti-héroïque d'une humanité faible en voie d'extinction, La Guerre des Mondes est une œuvre à part dans le cinéma de Spielberg.
Presque 70 ans après la sortie de l'album, Steven Spielberg donne une seconde jeunesse à Tintin en adaptant Le Secret de la Licorne. Grâce à la technique de la capture de mouvement, le cinéaste américain fait entrer le reporter belge dans le 21ème siècle, tout en gardant les ingrédients caractéristiques de l'oeuvre de Hergé.
La Liste de Schindler de Spielberg est un hommage en noir et blanc sublimé par la musique de John Williams. La frontalité des images confronte le spectateur à la réalité de cette guerre.
Un an, à peine, après la sortie de A.I. intelligence artificielle, Steven Spielberg replongera dans l’univers de la SF et signera un trépidant et visionnaire polar d’anticipation avec Minority Report. Le cinéaste usera de son talent afin de nous questionner sur la place du libre arbitre dans une société pré ordonnée : une fausse utopie sans criminel.
L'insécurité et le sentiment d'infériorité qui transpirent du personnage de Whoopi Goldberg forcent le public à s'attacher à elle. On pleure avec elle, on rit avec elle, on s'énerve avec elle, on grandit avec elle, on triomphe avec elle. Celie devient nous, et nous elle. C'est ainsi que l'on devient témoin de toute la force de caractère déployée par cette jeune femme du fin fond du sud des Etats-Unis.
Dans le cadre de notre rétrospective consacré à Steven Spielberg, penchons nous maintenant sur ce qui est considéré encore de nos jours comme un des films les plus réussis de sa carrière, mais aussi un des meilleurs blockbusters de l' Histoire du cinéma.
Coincé entre deux références de la filmographie spielbergienne (Rencontres du troisième type et Les Aventuriers de l'Arche perdue), 1941 est une petite pépite méconnue qui mérite d'être redécouverte.
Munich est un thriller politique à la sauce hollywoodiennne indigeste, cruellement plombé par un manque de rythme et de pertinence. Le film peine à susciter le moindre intérêt, préférant enchaîner les clichés ridicules au lieu de donner de l'épaisseur à ses personnages et à son propos...
On pourrait croire en voyant Lincoln à un énième biopic formaté, sensé donner des lettres de noblesse à une icône américaine déjà bardé de reconnaissance. Il n'en est en rien puisque en convoquant autant les succès que les échecs du président américain, Steven Spielberg signe avec Lincoln une ode au storytelling rafraichissante et une élégante mise en abime de ce que véhicule son cinéma : les rêveurs, les conteurs comme salut de l'humanité.
Arrêtez-moi si vous la connaissez : C'est l'histoire d'un garçon qui devient ami avec un extraterrestre...
En 1984, Steven Spielberg et son équipe artistique donnent une suite aux aventures du célèbre archéologue avec Indiana Jones et le Temple Maudit. Bien que désavoué par son auteur, le film par bon nombre d'éléments convaincants et originaux s'impose comme un deuxième volet de bonne tenue!
Chez Spielberg, il y a les chefs-d'oeuvre, les très grands films, les bons films, les films mineurs, les mauvais films ET Always.