Par son pessimisme, par sa description d'une nation américaine frappée au cœur par une menace inconnue et terrifiante, par ses images de cauchemars, par sa vision anti-héroïque d'une humanité faible en voie d'extinction, La Guerre des Mondes est une œuvre à part dans le cinéma de Spielberg.
Suite de la rétrospective consacrée à Steven Spielberg avec le troisième opus de la saga Indiana Jones : Indiana Jones et la Dernière Croisade. Un opus qui se laisse plus facilement glisser vers l'humour et auquel injecte Spielberg, une massive dose de malice et de rêverie, le tout enrobé d'une quête du père articulée autour de la chasse à un artefact légendaire : le Graal.
Arrêtez-moi si vous la connaissez : C'est l'histoire d'un garçon qui devient ami avec un extraterrestre...
Avec Le Terminal, Spielberg tresse une comédie romantique au charme fou et profite du transit pour parler immigration et société. Une très grande oeuvre qu'on aurait tort de minimiser.
L'esclavage c'est mal, et y'a pas que moi qui le dit mais Spielberg aussi dans Amistad.
La Liste de Schindler de Spielberg est un hommage en noir et blanc sublimé par la musique de John Williams. La frontalité des images confronte le spectateur à la réalité de cette guerre.
Coincé entre deux références de la filmographie spielbergienne (Rencontres du troisième type et Les Aventuriers de l'Arche perdue), 1941 est une petite pépite méconnue qui mérite d'être redécouverte.
Rétrospective Spielberg : Avec Arrête-moi si tu peux, le cinéaste livre bien plus qu'une comédie ; il signe un film personnel où la figure du père a son propre rôle à jouer.
En se réappropriant Peter Pan, Spielberg ne livre assurément pas son meilleur blockbuster mais un vertigineux instantané de lui-même.
Là où l'on aurait pu s'attendre à un récit d'apprentissage déchirant sur fond d'épopée guerrière à couper le souffle, Empire du Soleil s'avère être un film qui n'est pas à la hauteur de ses ambitions. A trop vouloir transformer la guerre en terrain de jeu, on en oublie l'émotion.
Un an, à peine, après la sortie de A.I. intelligence artificielle, Steven Spielberg replongera dans l’univers de la SF et signera un trépidant et visionnaire polar d’anticipation avec Minority Report. Le cinéaste usera de son talent afin de nous questionner sur la place du libre arbitre dans une société pré ordonnée : une fausse utopie sans criminel.
Un mois avant la sortie de Ready Player One, CineSériesMag se lance dans une grande rétrospective du maître hollywoodien, avec un article par jour.
On attaque avec son premier film, Sugarland Express. Si ce n'est fait, taillez la route pour cette pépite à redécouvrir !