L'un des films les plus cultes de tous les temps : Jurassic Park. Une vingtaine d'années plus tard, la saga compte trois suites qui n'arriveront jamais à retrouver la magie du premier volet. Analyse d'une franchise qui fera des créatures d'il y a 65 millions d'années la passion de toute une génération.
Plus qu’aucun autre film de Spielberg du fait de sa note d’intention, Cheval de guerre exacerbe sa candeur pour mieux charrier des thèmes difficiles. Alors qu’il semble emprunter la voie contraire, Spielberg ne nous épargne rien des horreurs liées à son sujet, mettant à disposition du public des scènes qui se seraient sans doute avérées insoutenables ailleurs.
Là où l'on aurait pu s'attendre à un récit d'apprentissage déchirant sur fond d'épopée guerrière à couper le souffle, Empire du Soleil s'avère être un film qui n'est pas à la hauteur de ses ambitions. A trop vouloir transformer la guerre en terrain de jeu, on en oublie l'émotion.
Un an, à peine, après la sortie de A.I. intelligence artificielle, Steven Spielberg replongera dans l’univers de la SF et signera un trépidant et visionnaire polar d’anticipation avec Minority Report. Le cinéaste usera de son talent afin de nous questionner sur la place du libre arbitre dans une société pré ordonnée : une fausse utopie sans criminel.
Cela aurait dû être le retour en grâce d’une légende mais, pour de multiples raisons, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal fut plutôt son chant du cygne. Explications.
Suite de la rétrospective consacrée à Steven Spielberg avec le troisième opus de la saga Indiana Jones : Indiana Jones et la Dernière Croisade. Un opus qui se laisse plus facilement glisser vers l'humour et auquel injecte Spielberg, une massive dose de malice et de rêverie, le tout enrobé d'une quête du père articulée autour de la chasse à un artefact légendaire : le Graal.
Par son pessimisme, par sa description d'une nation américaine frappée au cœur par une menace inconnue et terrifiante, par ses images de cauchemars, par sa vision anti-héroïque d'une humanité faible en voie d'extinction, La Guerre des Mondes est une œuvre à part dans le cinéma de Spielberg.
L'esclavage c'est mal, et y'a pas que moi qui le dit mais Spielberg aussi dans Amistad.
Rétrospective Spielberg : Avec Arrête-moi si tu peux, le cinéaste livre bien plus qu'une comédie ; il signe un film personnel où la figure du père a son propre rôle à jouer.
Presque 70 ans après la sortie de l'album, Steven Spielberg donne une seconde jeunesse à Tintin en adaptant Le Secret de la Licorne. Grâce à la technique de la capture de mouvement, le cinéaste américain fait entrer le reporter belge dans le 21ème siècle, tout en gardant les ingrédients caractéristiques de l'oeuvre de Hergé.
Chez Spielberg, il y a les chefs-d'oeuvre, les très grands films, les bons films, les films mineurs, les mauvais films ET Always.
Munich est un thriller politique à la sauce hollywoodiennne indigeste, cruellement plombé par un manque de rythme et de pertinence. Le film peine à susciter le moindre intérêt, préférant enchaîner les clichés ridicules au lieu de donner de l'épaisseur à ses personnages et à son propos...