L’Apollonide, souvenirs de la maison close de Bertrand Bonello emprunte à la structure du rêve. Nous sommes en effet prévenus dès le début que le monde qui nous est présenté n’existe plus. Nous sommes dans un souvenir ou plutôt des souvenirs au pluriel. Le réalisateur s’inscrit dans un cinéma de la recréation fantasmagorique. Parfait pour notre cycle sur le rêve au cinéma.
Avec son pull rayé, son chapeau, son visage brûlé et son gant mortel, Freddy Krueger est un des personnages immédiatement reconnaissables dans le domaine du cinéma d’horreur. Dans le cadre de notre cycle sur le rêve au cinéma, un passage à travers les griffes du cauchemar d’Elm Street est incontournable.
Rêves est un film testamentaire. Au seuil de ses 80 ans, maître Akira Kurosawa dresse un bilan de vie sous forme de rêves épars. Une œuvre étrange, à la fois sombre et colorée, parfois douce et utopiste, parfois triste et pessimiste. Une façon d’aborder ses peurs, ses espoirs, ses passions, et plus largement sa vision du monde de façon intime et originale.
Le mot "rêve" est l'un des plus utilisés dans la trilogie des Matrix. Mais de quel type de rêve s'agit-il ? Celui qui permet d’échapper à la réalité ou au contraire de la contrôler ?
Dans un monde orwellien qui suffoque sous le poids de sa propre absurdité bureaucratique, la figure du héros rêveur incarne plus qu’une bouffée d’air frais : un espoir. Quand rêve et réalité se confondent de plus en plus dans un joyeux désordre à l’imagination débordante, les fantasmes les plus fous se matérialisent et effacent les repères. A moins que tout ceci n’était justement… qu’un rêve ?
Un cinéaste aussi malin que Paul Verhoeven jubile avec le spectateur de son dispositif et de cette exposition magistrale, renversant tout le modèle reaganien du héros des années 90. Le rêve hante Total Recall, s'invite au casting et mène le bal.