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La sélection Un Certain Regard regorge de beaux films. Après Onoda de Arthur Harari et même Rehana Maryam Noor de Abdullah Mohammad Saad, cette édition nous offre le très beau et doux After Yang du cinéaste Kogonada. Une oeuvre hybride qui se sert de la science fiction pour s’interroger sur l’écueil du deuil et de la transmission. 
Julie-en-12-chapitres-film-Joachim-trier-caannes2021
La compétition n’a ouvert ses portes que depuis quelques jours que les bonnes surprises se bousculent déjà. Après Annette de Leos Carax qui a fait chantonner toute la Croisette, c’est au tour de Julie (En 12 chapitres) de Joachim Trier d’éveiller les foules et de sublimer une nouvelle fois le talent de son cinéaste. Le réalisateur de Oslo 31 août signe avec son dernier film, le portrait d’une femme et d’une génération d’une finesse absolue. Un véritable coup de coeur. 
bonne-mere-film-Hafsia-Herzi-cannes2021
Deux ans à peine après le très prometteur Tu mérites un amour, Hafsia Herzi passe de la Semaine de la critique à Un Certain Regard pour présenter Bonne Mère, son deuxième long-métrage. Un magnifique portrait de femme(s) dans les quartiers défavorisés de Marseille, à la fois doux et âpre, drôle et émouvant, rayonnant d’empathie et de bienveillance à l’image de son personnage principal, Nora.
Benedetta-film-Paul-Verhoeven-cannes2021
Paul Verhoeven joue une partie de poker menteur avec son public, tant son dernier film aime jouer avec les codes du grotesque. Pour mieux nous déstabiliser ou pour mieux s’enfoncer dans la médiocrité. C’est difficile à dire tant les pistes, lancées ici et là, sont nombreuses. Benedetta est une grande farce, mais d’une grande force, qui s’interroge sur la notion du vrai et la puissance du mensonge. 
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Premier long-métrage d’Emmanuel Marre et Louise Lecoustre présenté à la Semaine de la critique du Festival de Cannes 2021, Rien à foutre est une comédie dramatique au regard aiguisé sur une profession : hôtesse de l’air. Mais c’est aussi le diagnostic d’un climat social plus général où l’empathie est portée disparue au profit du détachement, du conformisme et de la désinvolture. Le tout porté par une Adèle Exachopoulos merveilleuse.
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Catherine Corsini frappe un grand coup dans la Compétition de ce Festival de Cannes 2021. Avec La Fracture, la réalisatrice interroge les divisions individuelles comme sociales par le prisme du chaos hospitalier en période de manifestations de Gilets Jaunes. Un regard engagé qui divisera les spectateurs à leur tour, mais qui a le mérite d’aller au bout de son propos sans jamais sacrifier l’équilibre de son écriture et de sa mise en scène.