Mi pais imaginario est un documentaire qui redonne foi aux révolutions sociales. En retraçant les révoltes d'octobre 2019, Patricio Guzman rend hommage à la pugnacité du peuple chilien, en donnant, tout particulièrement, la parole aux femmes. Brillant et salutaire.
Festival de Cannes 2022
Le plus ancien
Festival de Cannes 2022
Nostalgia aborde la question de la culpabilité à travers la quête d'un homme, obsédé par un passe (qui ne passe pas). Peut-on échapper à soi-même ? Peut-on racheter son passé ? Ces questions existentielles sont (hélas) trop peu traitées par une mise en scène bien trop prévisible pour ne pas devenir ennuyeuse.
Portrait d’une femme moderne emprisonnée dans une quête de liberté, le nouveau film de Claire Denis respire l’impudence et l’abnégation. De quoi éliminer les plus sensibles d’entre nous.
En évoquant l'apparition inexpliquée d'un dodo, dans une villa grecque, qui s'apprête à célébrer un mariage (arrangé), Dodo offre un grand moment de cinéma qui oscille entre l'absurde poétique et la cynique drôlerie.
Domingo y la niebla est une oeuvre d'atmosphère où la brume tient un tout nouveau rôle de choix. Celle-ci est à la fois une actrice à part entière du film (qui contribue pour beaucoup à sa beauté magnétique) et vectrice d'une réflexion hautement philosophique sur le deuil.
C’est un premier long-métrage très fort que Riley Keough et Gina Gammell ont présenté à Cannes pour cette 75e édition. Et pour cause, le film a reçu le prix très mérité de la Camera d’or. Retour sur une séance qui ne laissera personne indifférent.
Quand Alex Garland, après deux premiers films inimitables, revient avec un petit bijou du cinéma de genre, hallucinogène et troublant, on ne peut qu'avec joie découvrir sa collaboration avec A24 qui se distingue par des productions de plus en plus horrifiques, singulières et borderlines. Un duo d'exception pour l'avenir du septième art.
Viva la muerte ! est une oeuvre encore trop méconnue aujourd'hui. Pourtant, il y aurait beaucoup de raisons pour (re)voir ce chef-d'oeuvre du cinéma (critique) qui offre une vision sans complaisance des dessous du régime Franquiste (et fasciste). Rien que pour cela, le film vaut la peine d'être vu (et célébré).
La Maman et la Putain est un chef-d'oeuvre aussi déroutant qu'obsédant. Longtemps introuvable, le film de Jean Eustache ressort ce mois-ci dans les salles obscures. Un évènement à ne manquer (sous aucun prétexte) tant cette oeuvre regorge de moments d'anthologies cinématographiques, comiques, érotiques et philosophiques.