Dans le cadre de notre cycle consacré aux addictions, nous nous penchons, une fois n'est pas coutume, sur la bande dessinée. Trois parutions récentes permettent d'en évoquer la teneur et les représentations, dans des domaines et avec des procédés qui peuvent fortement varier.
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Vous avez envie de devenir incollable sur un sujet de cinéma ? Plongez dans nos dossiers (Portraits, filmographies & biographies d’acteurs, de réalisateurs…) Revivez l’histoire du cinéma avec les thèmes autour de cet univers. Un sujet décliné sous toutes les formes pour le plaisir de votre lecture.
Le nouveau millénaire s’ouvre sur une bombe cinématographique. Elle s’appelle Requiem for a dream. Le détonateur se nomme quant à lui Darren Aronofsky. Voilà dix ans que le réalisateur a débuté dans le septième art. Son premier court-métrage Supermarket Sweep sort en 1991. Il faudra sept ans au jeune cinéaste pour réaliser premier long – sobrement intitulé Pi – qui s’inscrit dans la veine du thriller paranoïaque. En adaptant le roman éponyme de Hubert Selby Jr, Darren Aronofsky change de registre tout en conservant les codes du film à suspense.
Les 28 Hommes de Panfilov est, a priori, un film de guerre plutôt réussi, offrant une belle tension dramatique et quelques scènes impressionnantes. Gros succès en Russie, le film raconte une histoire connue et très populaire dans ce pays. Mais le film va aussi se retrouver au centre d’une polémique qui met en lumière l’utilisation politique de l’histoire.
Ne vous laissez pas duper par son aspect des plus "naturalistes". Le film sort de l'ordinaire. La mise en scène ou les thématiques "Coming of Age" ne sont qu'un prétexte pour mettre en scène une addiction intensément dérangeante. Derrière l'arrivée de Justine à sa première année d'université pour devenir vétérinaire, il y a un secret de famille. Celui d'une terrible envie alimentaire. C'est dans la nature humaine de développer une addiction. Quand les choses vont mal ou que les changements induisent beaucoup de stress, il y a fort à parier qu'on recherchera de la "douceur" ou de l'apaisement, à travers ce qui fait exploser nos taux d'hormone du plaisir. L'alcool, la nourriture, la fête, le sexe sont des déviations que l'on se trouve comme refuge. Alors pourquoi cela serait-il différent pour Justine et la viande...humaine.
Les films français traitant de l'alcoolisme étaient encore rares en ce début des années 60, lorsque sort Un Singe en hiver. A travers le drame de deux hommes (et d'une femme), le film de Verneuil montre l'alcoolisme comme quelque chose à la fois grandiose et dramatique.
La trilogie du Seigneur des anneaux réalisée par Peter Jackson insiste sur "le fardeau" attaché à la possession de l’anneau. Objet magique et malfaisant, l’anneau génère une addiction si forte, si ancrée dans l’esprit qu’elle ne peut guérir totalement. La dépendance à l’anneau frappe, de près ou de loin, la majorité des personnages, et rien ne permet véritablement de s’en prémunir. Toutefois, le désir humain de pouvoir et de conquête rend indéniablement plus sensible à l’emprise de l’anneau. Ce même sentiment se retrouve à l’origine des conflits mondiaux. Peut-être faut-il y lire un message de paix de J.R.R. Tolkien, soldat lors de la Première Guerre mondiale.
En ce mois de décembre, Le Mag du Ciné vous propose un cycle sur l’art comme élément secondaire d’une œuvre, et ce que cela apporte au film, livre, série, etc. Cet article, sans se concentrer sur un seul titre, se propose d’analyser, de manière transversale, le rôle et les intentions prêtées à l’art, lorsqu’il n’est pas sujet ou acteur principal d’une œuvre.
Attention, sujet inépuisable. C’est parce qu’elles peuvent se prévaloir d’une pluralité qui n’a d’égale que leur abondance que les controverses artistiques font l’objet d’un dossier permanent, régulièrement alimenté par nos rédacteurs. Cinéma, peinture, littérature, art contemporain, théâtre, musique… Partout et en tout temps, les artistes n’ont cessé de heurter les sensibilités, de bousculer l’ordre établi, d’interroger les sociétés, leurs valeurs et travers. Et quelquefois, ce sont eux qui se sont pris les pieds dans le plat. Épisode deux.