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La trilogie du Seigneur des anneaux réalisée par Peter Jackson insiste sur "le fardeau" attaché à la possession de l’anneau. Objet magique et malfaisant, l’anneau génère une addiction si forte, si ancrée dans l’esprit qu’elle ne peut guérir totalement. La dépendance à l’anneau frappe, de près ou de loin, la majorité des personnages, et rien ne permet véritablement de s’en prémunir. Toutefois, le désir humain de pouvoir et de conquête rend indéniablement plus sensible à l’emprise de l’anneau. Ce même sentiment se retrouve à l’origine des conflits mondiaux. Peut-être faut-il y lire un message de paix de J.R.R. Tolkien, soldat lors de la Première Guerre mondiale.
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Le troisième film de Clint Eastwood peut en surprendre plus d'un. Pourtant, en signant Breezy, le cinéaste fait preuve d'une sensibilité qu'on ne soupçonnait sans doute pas à l'époque. En filmant un couple marginalisé par sa différence d'âge, Eastwood signe un film aussi tendre qu'intelligent, magnifiquement interprété.
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Proposer un article dans le cadre d'un cycle sur le mal, ses incarnations, ses représentations avec l'idée que "plus fort est le mal, plus acharnée sera la lutte et meilleur sera le film", en décidant de parler de la non-représentation de ce mal, c'est un peu fort. Cependant, penser ce mal en arrière-plan, voire et étudier les conséquences de ce mal et comment la société s'en empare, n'est-ce pas là un passionnant projet de cinéma ?
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Le Mag du Ciné a décidé de consacrer un cycle d'analyses cinématographiques au thème de l'enfermement et/ou l'internement. La présence de Shock Corridor parmi les films retenus par notre rédaction se justifie triplement : par son portrait intrinsèque de l'institution asilaire, par l'enfermement mental de ses personnages et par la volonté, jamais démentie, qu'a Samuel Fuller de faire de chaque interné un réceptacle des démons états-uniens.
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Sorti en 2013 dans les salles obscures, le film Her réalisé par Spike Jonze a fait l’effet d’une bombe et a reçu le prix du meilleur scénario original aux Oscars. Romantique, dramatique et lyrique, Her nous plonge dans une société futuriste où la technologie et les humains cohabitent main dans la main. Spike Jonze nous entraîne dans un tourbillon d’émotions et offre aux spectateurs un regard original et tendre sur l’amour à l’heure du virtuel. Nous suivons le quotidien et l’histoire passionnée de Theodore, incarné par Joaquin Phoenix et Samantha, l’Intelligence Artificielle dont notre personnage principal tombe éperdument amoureux, incarnée par la voix sulfureuse et envoûtante de Scarlett Johansson. Spike Jonze propose une mise en scène et une histoire interpellantes où l’amour est le sujet principal à tel point qu’on pourrait presque parler d’addiction. Analyse.