Port-au-Prince, Dimanche 4 janvier, nous emmène dans le tumulte de la révolte étudiante en Haïti. Le film de François Marthouret est-il à la hauteur de Bicentenaire, roman de Lyonel Trouillot, qu'il adapte ?
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Portrait un peu gigogne d’une France qui vacille et qui part « en guerre civile », Pour le réconfort de Vincent Macaigne esquinte ses idéaux pour tirer à boulets rouges sur tous ses personnages et dessiner une lutte des classes acerbe entre « aristocrates » et « bouseux ».
Pour un seul de mes deux yeux, un documentaire sur le conflit israélo-palestinien, ici, le cinéaste s'interroge (et interroge le spectateur et son peuple) sur deux mythes israéliens, Samson et Massada
Pas sûr que les fans les plus assidus de l’humoriste puissent avoir leur compte avec ce long-métrage. Pourquoi j’ai pas mangé mon père a beau partir d’une idée novatrice pour le cinéma français, il n’est finalement rien d’autre qu’un cuisant échec sur bien des points.
Avant qu'Hollywood n'adapte Denver - Le Dernier Dinosaure ou Kangoo Junior, déconstruisons le Mégazorg !
Predestination est un thriller futuriste où les agents d’une unité temporel peuvent déterminer à l’avance les individus sur le point de commettre un crime.
L'impossibilité de trancher, de n’être que le témoin impuissant d’une scène de famille dont on ignore le passif en détail, est terriblement déstabilisant. Là où la facilité aurait été de façonner, autour d’une situation clairement définie, un discours moralisateur sur le rejet de ce que l’on juge "anormal", Antoine Cuypers fait le choix de laisser les interprétations libres au public.
Ce que l’on retiendra de Premier Contact, c’est assurément le design oblong de ses OVNIS, mais son scénario plein de surprises va assurément aussi faire beaucoup parler de lui. Tous ces choix d’écriture et de mise en scène sont-ils pertinents et surtout forment-ils un tout assez cohérent pour entrer au panthéon de la science-fiction ?
Jonathan Cohen et Camille Chamoux partent en vacances pour le premier long métrage de Patrick Cassir qui s'avère être une comédie moderne et agréable.
Solace est une série B efficace et bien sentie. Malgré des défauts évidents comme quelques maladresses de mise en scène et un récit bien trop prévisible, le film compense par le traitement sincère et touchant d'un sujet fort que l'on ne voyait pas nécessairement venir.
Alors que la licence Predator semblait perdue dans les abysses de la pop culture, Dan Trachtenberg est parvenu avec Prey à redonner toutes ces lettres de noblesse au cultissime chasseur extra-terrestre. Une série B simple, généreuse et réalisée avec beaucoup de respect pour le film originel.
Seuls les britanniques pouvaient réussir à raconter cette histoire extraordinaire, avec humour, tendresse et émotion, sans tomber dans le mélodrame, ni la caricature. Il y a des films, ou dès le début, on sait qu'on va adorer.