Andrea Di Stefano ne réussit pas sa première réalisation et sans la présence de Benicio Del Toro, elle serait passée inaperçue. Il se contente de raconter son histoire, n'enthousiasmant ni par sa réalisation, ni par son scénario.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Un divertissement horrifique ne parvenant jamais à faire peur ni même à provoquer ne serait-ce qu’un soupçon de tension, même avec le ridicule dit spectaculaire et la 3D en options.
Énorme surprise que ce spin-off, qui casse littéralement les codes de la saga pour être un film d’horreur plutôt efficace et rarement pompeux. Même si les défauts sont forts nombreux, empêchant ce film d’égaler [REC], Cloverfield ou encore Chronicle.
Dans Parasite de Bong Joon-Ho, qui parasite qui ? Le positionnement de notre propre jugement ouvre des perspectives, des réflexions qui font la richesse même de cette grande palme. Elle élève le raisonnement, enrichit le spectacle et le spectateur.
Symptômatique d'une génération qui justifie chacune de ses créations par le maître mot "Liberté", Paris est à nous expérimente mais n'offre rien de plus que du vent.
Manque de respect profond pour le spectateur ou pour la profession ? Les deux jeunes réalisateurs pondent cet exercice déjà vu revu et rerererevu sans y apporter la moindre intelligence ou subtilité de ton, ambition artistique. A défaut, les moins cinéphiles peuvent s'attendrir et crier "c'est mignon!" Non, la colère monte, car tandis que de véritables cinéastes en devenir s'évertuent de trouver quelques billets pour un film travaillé et à plusieurs niveaux de lecture, Paris-Willouby, fade et superficiel film de famille, a reçu un véritable budget et une distribution !
Party Girl peut se ranger aisément dans la catégorie « cinéma social » mais jamais il n’est caricatural dans sa description des classes, au contraire seuls les liens familiaux importent au-delà des origines et des catégories socio-professionnels des membres.
Vivre ne s'apprend pas dans les théories littéraires, fussent-elles de Kant.
Si Passages bénéficie d'un très beau trio d'acteurs, cela n'empêche pas le film de s'embourber dans des va-et-vient lassants et répétitifs.
Critique du film Passengers, un blockbuster signé Morten Tyldum dans lequel le couple Chris Pratt/Jennifer Lawrence se livre à une romance certes classique mais fort sympathique... avant de se retrouver dans capharnaüm de clichés hollywoodiens.
Passion simple de Danielle Arbid, malgré l’adaptation du livre d’Annie Ernaux au 21e s., reste globalement fidèle à ce dernier. Une erreur sans doute, puisqu’il ne reste rien de la beauté de la prose de l’écrivaine, sans non plus qu’une plus-value cinématographique soit patente. Passion simple est un film aux grandes ambitions, mais maladroitement réalisé.
Jim Jarmusch nous revient avec une oeuvre qui signe un retour à l'esprit de béatitude artistique qui marquait ses premières réalisations indépendantes au début des années 80. Parfaitement maîtrisé de bout en bout, Paterson apparaît comme l'aboutissement du travail d'un cinéaste qui n'a jamais voulu faire comme les autres. Que du bonheur.