Notre petite sœur, le nouveau film du japonais Hirokazu Kore-Eda n'est qu'enchantement, raffinement et ravissement. Comme Ozu, il ne raconte pourtant que le quotidien et l'ordinaire, avec un quatuor d'actrices excellentes et subtiles, en plus d'être très belles. Critique.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Avec son dernier film, Alain Cavalier nous livre un portrait d'un duo au travail : celui de Bartabas et de son meilleur cheval, Caravage.
Une ère qui aura cru bon d’user des 4 longs-métrages de Daniel Craig pour voir James Bond finalement rentrer dans le rang et assumer sa légitimité, pour devenir l’agent du MI6 que l’on connait. 4 films pour redéfinir l’icône, lui donner de l'épaisseur, la déconstruire et la faire renaître. 4 films pour amorcer la normalité dans laquelle l’agent se trouve plongée et finalement rendre légitime l’utilisation du légendaire gunbarrel dès l’entame, parachevant donc d’une traite la mue de l’agent passé d’un salop au cœur de pierre, à l’espion charmeur et blagueur, très typé période Roger Moore.
Zemeckis se réapproprie avec savoir-faire l'exploit de Philippe Petit sous la forme d'un film de casse. Loin des biopics académiques mais aussi loin de toutes interrogations psychologiques, le cinéaste livre un film burlesque mais désincarné sous forme d'hommage touchant à l'insouciance, à l'importance des rêves et aux Twin Towers.
Les effets spéciaux tape-à-l’œil et le scénario crétin s'accordent parfaitement à l'image que renvoie Vin Diesel, celle d'un bovin vantard. C'est presque paradoxal de constater qu'un film puisse à ce point sombrer dans la ringardise alors qu'il ne fait rien d'autre que cumuler les poncifs du cinéma d'action moderne et les recettes des derniers grands succès d'héroic-fantasy.
Entre Judd Appatow et Steve Carell, la féministe discrète au cœur d'artichaut Julie Delpy se glisse dans quelques abîmes prosaïques, sans jamais sortir vraisemblablement son épingle du jeu. Pourtant irrésistible, la quarantenaire au teint de porcelaine et au regard enfantin ne peut qu'attiser notre flamme. Elle brûlerait presque si le carton pâte et le fond vert ne venait pas assombrir le tableau d'une insipide trivialité.
Après 6 ans d’absence, Christian Carion signe un film quelque fois inégal mais jamais dénué d’intérêt et qui offre ses moments poignants. Mais à force d’agiter ses oriflammes humanistes, c’est la fougue qui vient à manquer.
Oliver Hirschbiegel, déjà réalisateur de « La Chute », en 2004, sur les derniers jours du Führer, s’attaque une nouvelle fois à cette période sombre de l’histoire allemande mais du point de vue de « la résistance ».
A mi chemin entre l’épopée Vernienne et les expéditions de Cousteau. Le documentaire relate ce souffle pionnier qui a recouvert l’antarctique au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Tout comme ses précédentes oeuvres, Chronic du mexicain Michel Franco est un très beau film sans fioritures et sans concession, qui nous met face à nous-mêmes. Et pourtant, ce style épuré ne nuit pas à la charge émotionnelle du métrage porté par Tim Roth. Critique.
Critique de Code Momentum de Stephen S. Campanelli, un film d'action explosif porté par Olga Kurylenko, disponible en e-cinema à partir du 13 novembre.
Grâce à un scénario dépourvu de jugement moral, à une mise en scène soignée et à un casting des plus convaincants, Made In France réussit à nous immerger dans une course contre la mort ultra-nerveuse et surtout à imposer une réflexion anti-manichéenne sur les ennemis de la civilisation occidentale.