once-upon-a-time-in-hollywood-de-quentin-tarantino-sony-critique
Avant d'être un bon petit délire dont Quentin Tarantino a le secret, Once Upon a Time... in Hollywood est avant toute chose une déclaration d'amour du cinéaste pour le cinéma. À son histoire, à son fonctionnement et à ses techniques, auxquels le papa de Pulp Fiction vient apporter sa patte, son respect et surtout son savoir-faire qui ne sont plus à démontrer. L'ensemble pourra en dérouter certains, mais la réussite est bien là !
one-piece-red-film-Goro-Taniguchi-animation-critique
Après avoir fêté ses 25 ans, One Piece, le manga au succès planétaire sur la piraterie est de retour sur le grand écran. Un nouvel opus haut en couleurs adapté de l’œuvre d’Eiichirō Oda attendu par des millions de fans. Si One Piece Film : Red réalise le meilleur démarrage pour un film d’animation japonais en France, avec plus de 267 000 entrées, le film, quant à lui, nous fait nager en eaux troubles.
only-god-forgives-Nicolas-Winding-Refn-film-critique
Winding Refn mise tout sur l'esthétique, l'ambiance et le non-dit. Si le rythme est lent, le film est beaucoup plus trash. Les plans à l'esthétique irréprochable et aux couleurs contrastées ont comme unique but d’agresser les rétines du spectateur « Art is an act of violence », telle est la philosophie cinématographique de Relfn.
Naomi Watts n'est pas Catherine Deneuve dans Répulsion de Polanski, d'ailleurs aucun référence avec le génie polonais, non c'est du côté de Shining qu'il faudrait creuser. Sauf qu'ici rien n'est très profond et l'on comprend où le film semble vouloir en venir bien avant le générique de fin. Si vous y voyez le déroulé, c'est que malheureusement et manifestement Oppression a atteint ses propres limites.
ordesa-film-interactif-arte-critique
Le dispositif maîtrisé, les balancements de l'écran se feront plus délicats, plus fluides : on se surprend à se contenter intérieurement d'un beau panoramique qu'on a mené en harmonie, accompagnant avec fluidité la marche d'un acteur. Au casting, ils sont d'ailleurs impeccables dans cet exercice si particulier, charismatiques, délicats, eux aussi dans leurs interprétations pour mieux baliser un récit littéralement porté à deux mains
ordure-film-Filth-sortie-dvd-bluray-critique-cinema
Il y a dans Ordure ! une véritable atmosphère borderline, des dialogues abrupts et très soignés, et de péripéties déjantées qui font tout le style de la patte d’Irvine Welsh. James McAvoy saura remporter l’adhésion de tous dans ce rôle à contre-courant qui fait de cette comédie douce-amère un spectacle décalé et délicieusement sombre.
film-Arnaud-des-Pallieres-orpheline-critique-cinema-Adele-Haenel-Adele-Exarchopoulos-Solene-Rigot-Gemma-Arterton
Une seule et même femme à quatre âges de sa vie interprétée par quatre actrices dont Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Solène Rigot. Le regard porté par Arnaud des Pallières est étrange et puissant à la fois, un mélange de réalité crue et d'admiration. L'éclatement du récit, le refus de donner un sens global à cette histoire en font un objet cinématographique assez unique, qui gagne à être débattu. Orpheline sort en salles le 29 mars.
OSS-117-Alerte-rouge-en-Afrique-noire-film-critique-cannes2021
Présenté en cérémonie de clôture de cette 74e édition du Festival de Cannes, le troisième volet des aventures d’OSS 117 était attendu au tournant. 12 ans après Rio ne répond plus, comment le héros le plus « détestablement français » a-t-il vieilli ? Une suite ratée enchaînant les moments de malaise, où le deuxième degré du personnage ne semble que la caution d'un message provocateur et réac bien plus premier degré.