Qu'est-ce que ce film a à apporter à la série des Insidious ?
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Il est difficile de croire que l’une des périodes les plus fastes de la (courte) histoire du cinéma était aliénée à ce point par une administration qui contrôlait tout ce qui était dit, tout ce qui était montré. Difficile de croire également, que pesait sur chaque réalisateur, sur chaque scénariste cette épée de Damoclès faite de morale et de bienséance
Malgré un casting plein de talent et un sujet prometteur traité de façon émouvante, Les anarchistes laisse derrière lui un certain gout d’inachevé. Ce sentiment est en partie la faute à un décalage entre son scénario qui tente de capter un esprit plein de violence et sa mise en scène éthérée et bien trop sage.
Bad Boy Bubby de l'australien Rolf de Heer n'a pas pris une ride depuis sa première sortie en 1993. Satire féroce, conte poétique, film expérimental, il est tout ça à la fois, pour le plus grand bonheur des cinéphiles. Retour sur un film culte, de nouveau en salles ce 11 Novembre 2015.
Sat
C'est en effet le problème, en se fixant comme objectif de toucher le "grand public", Pascale Pouzadoux se perd dans les clichés habituels. [...]L'ensemble reste donc à la surface sur la terrible acceptation des proches face à la volonté de mourir. Le paradoxe se crée et le spectateur est tendu entre ennui pathétique et rigidité solennelle.
Bang Gang (une histoire d'amour moderne) ou les amours orgiaques d'une bande de lycéens qui découvrent le sexe. Ce teen movie français d'Eva Husson tente de se départir de certains passages obligés du film d'adolescents, elle n'y parvient qu'à moitié.
Madame Bovary est donc un long-métrage sans réel intérêt, un bourbier de soi-disant bons sentiments, avec une intrigue des plus superficielles, et qui puise (péniblement) sa force dans deux acteurs : Paul Giamatti et Rhys Ifans.
Plutôt que prendre au sérieux son pitch, le film joue avec l’esprit psychédélique de l’ère hippie à travers une direction artistique, et notamment des costumes criards et des décorations ultra-kitsch, mais aussi des scènes de trips sous acide, qui sont toutes de pures réussites visuelles et comiques.
L'ambiance est écrasante et mortifère, les chances d'en sortir indemnes semblent invraisemblables, et pourtant il s'agit d'un moment de cinéma fascinant. Jamais l’horreur de la Shoah n'avait semblé aussi palpable qu'à travers cette étonnante mise en scène subjective qui, finalement, n'en montre que très peu.
Avec "À vif !" ("Burnt"), Bradley Cooper revient dans les salles obscures nous cuisiner quelques mets, mais le film de John Wells est-il aussi bon que ce qu'il cuisine ?
Avril et le monde truqué développe une intrigue qui rappelle trop les aventures décrites dans Capitaine Sky et le monde de demain de Kerry Conran (2003). Le même postulat de base, le même plan des antagonistes et la même morale écolo dans l'air du temps, le panache en moins. Et si l'univers de Tardi aurait pu rattraper le coup, force est de constater que le dessinateur ne s'est pas vraiment démené sur ce coup là, reprenant les archétypes qu'il avait déjà créé pour Les aventures d'Adèle Blanc-Sec.
Après 6 ans d'absence, Alejandro Amenábar revient au thriller avec une série B complexe et ambitieuse tout en étant un film d'auteur intelligent et abouti alimenté par une maîtrise impeccable. Peut être plus maniéré et moins fort que ces précédentes œuvres mais on reste face à du très bon cinéma composé d'un excellent casting et d'une mise en scène habile.