Malgré un casting plein de talent et un sujet prometteur traité de façon émouvante, Les anarchistes laisse derrière lui un certain gout d’inachevé. Ce sentiment est en partie la faute à un décalage entre son scénario qui tente de capter un esprit plein de violence et sa mise en scène éthérée et bien trop sage.
Avril-et-le-monde-truque-critique
Avril et le monde truqué développe une intrigue qui rappelle trop les aventures décrites dans Capitaine Sky et le monde de demain de Kerry Conran (2003). Le même postulat de base, le même plan des antagonistes et la même morale écolo dans l'air du temps, le panache en moins. Et si l'univers de Tardi aurait pu rattraper le coup, force est de constater que le dessinateur ne s'est pas vraiment démené sur ce coup là, reprenant les archétypes qu'il avait déjà créé pour Les aventures d'Adèle Blanc-Sec.
Regression-film-Alejandro-Amenabar-critique
Après 6 ans d'absence, Alejandro Amenábar revient au thriller avec une série B complexe et ambitieuse tout en étant un film d'auteur intelligent et abouti alimenté par une maîtrise impeccable. Peut être plus maniéré et moins fort que ces précédentes œuvres mais on reste face à du très bon cinéma composé d'un excellent casting et d'une mise en scène habile.