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They live détruit pour libérer. Certes, la libération n’est pas effective mais ces drôles de héros sont fondés à les détruire puisque l’oligarchie est de toute façon coupable. C’est le paradoxe final du film – là où pouvait s’attendre à une totalité idéologique si fermée qu’elle devienne impossible à neutraliser ou qu’il soit impossible d’en sortir ( à la Matrix : Reloaded), il y a en réalité une échappatoire dans la destruction comme le soulignent les plans finaux où les aliens intégrés font tâche dans une réalité qui semble retrouvée.
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À l'occasion de la redécouverte de La Soif du Mal director's cut à l'Arras Film Festival 2018 et de la sortie de The Other Side of the Wind sur Netflix, retour sur ces travaux d'Orson Welles respectivement remontés et menés à terme sans Orson Welles, bien après son décès en 1985. Des films d'Orson Welles sans Orson Welles ? Ou des œuvres portées par un procédé plus litigieux que salvateur ?
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Qui dit Joel Schumacher dit Batman. Donc cadrages débullés sur néons fluos, tétons qui pointent sous le Bat-Kevlar, DC à Mykonos pour la DA et punchlines de bâtonnet M. Freeze pour les menu kids. Pas l’empreinte la plus facile à assumer dans l’histoire récente du cinéma. Mais Schumacher, c’est aussi des films qui ont remué la poussière cachée sous le tapis du soft-power triomphant des 90’s, et fait tousser l'Amérique d'aujourd'hui. Et en la matière, Le droit de tuer ? ne fait pas dans la dentelle.
Violence esthétisée et graphique, propos politique vague et vaguement rattaché à un contexte traumatique et sociétal (la banlieue étant le lieu fantasmé dans tous les sens comme étant le négatif de la société française, négatif qui fascine et qu'on rejette), c'est la formule qu'a choisie de pousser au maximum son nouveau film, Athena.
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Souvent associés au cinéma, corps et adolescences deviennent presque incompatibles dans le très désabusé After my death. Venu tout droit de Corée du Sud, pays marqué par de nombreux suicide, ce film a le mérite de nous questionner sur la capacité du cinéma à sans cesse réinventer le corps à l'adolescence, sans jamais le figer. After my death sera en salles le 21 novembre 2018.
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Paru en 1886, le roman de Robert Louis Stevenson, L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Mr Hyde, a tellement marqué les imaginations qu'il est devenu une figure mythique et symbolique de l'esprit humain. Le cinéma ne pouvait que s'en emparer, et l'a fait à de multiples reprises. Nous revenons sur cinq de ces adaptations pour en décrypter les mécanismes et les partis-pris.
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Mais un remake c’est quoi ? La question se pose tant ce terme peut envelopper bien d’autres pratiques que celle classique dite de refaire, et non de refaisage, qui est « une opération consistant à laisser tremper les peaux dans des cuves contenant le tan pendant un mois à un mois et demi ». On fait les vannes qu’on peut.
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Valse à mille temps macabre et pessimiste, Joker se danse en cercle et entoure la naissance du chaos. C’est le coming of age d’un mythe du meurtre et de la destruction, mais aussi d'un bouffon tabassé qui apprend à cracher dans la main du maître qui sangle sa souffrance.