Dans Barberousse, Akira Kurosawa raconte les différentes étapes que suivra un jeune étudiant en médecine orgueilleux pour prendre conscience de la mission sociale d'un médecin. la première de ces étapes place Yasumoto face à une jeune malade aussi charmeuse que dangereuse. Analyse de la séquence.
Analyses
Analyses : Saviez-vous que Le Roi Lion était une adaptation d’Hamlet ? Et si It Follows était une métaphore des MST ? Nos rédacteurs analysent à chaque fois une œuvre du 7ème art avec passion et originalité.
Qui dit Joel Schumacher dit Batman. Donc cadrages débullés sur néons fluos, tétons qui pointent sous le Bat-Kevlar, DC à Mykonos pour la DA et punchlines de bâtonnet M. Freeze pour les menu kids. Pas l’empreinte la plus facile à assumer dans l’histoire récente du cinéma. Mais Schumacher, c’est aussi des films qui ont remué la poussière cachée sous le tapis du soft-power triomphant des 90’s, et fait tousser l'Amérique d'aujourd'hui. Et en la matière, Le droit de tuer ? ne fait pas dans la dentelle.
Que le spectateur soit en effet prévenu, c'est à un malaise continuel qui ne le dispute qu'au glauque parfois gothique que veut atteindre le film – avec succès. Aucun screamer, aucune tension provoquée par le récit, aucun mystère à suivre comme dans un polar d'épouvante, il ne s'agit simplement que d'une expérience de l'insituabilité.
Parfois jugés trop longs, fastidieux par la pléthore de leurs complots et joutes politiques complexes, les dramas historiques coréens peuvent de prime abord rebuter. Pourtant, le genre mérite vraiment d’être étudié et cette période de confinement représentait l’occasion idéale. Les deux dernières années nous ont offert deux dramas magnifiques, haletants et particulièrement riches, Mr. Sunshine (2018) et My country (2019). Un peu plus ancien, Empress Ki (2013) reste le grand classique de la catégorie. Par le prisme de ces trois dramas d'exception, procédons à une petite analyse des thèmes, figures et esthétismes élevant ces séries au rang de chefs d’oeuvre presque sans défaut.
Considéré comme un vulgaire nanar par le grand public, Zombie Strippers se révèle être une adaptation de Ionesco dans un écrin de film d'exploitation Grindhouse.
Ce mercredi 16 décembre, les Scénaristes de Cinéma Associés (SCA) ont publié une note syndicale appelant notamment à l'instauration d'une « maison sociale des auteurs » et à un accès simplifié aux droits sociaux. Leurs revendications entrent en résonance avec les nombreux témoignages recueillis sur la page Facebook « Paroles de scénaristes ».
« […]Chaque fois que l’un d’eux [prisonniers de la Caverne] serait détaché, et serait contraint de se lever immédiatement, de retourner la tête, de marcher, et de regarder la lumière, à chacun de ces gestes il souffrirait, et l’éblouissement le rendrait incapable de distinguer les choses dont tout à l’heure il voyait les ombres[…] » Platon La République, Livre 7
Mon père, ce héros ? Pas toujours, ce rôle souvent central dans le schéma familial traditionnel est perçu au cinéma moins positivement que celui de la mère, à laquelle de nombreux réalisateurs rendent hommage. Cependant, il n'en reste pas moins que le cinéma a construit des personnages marquants de père au cinéma. Retour à travers quelques films sur la figure paternelle à travers le regard d'un enfant, à l'occasion de la sortie de Cœur Errant (Leonardo Brzezicki) le 5 avril 2023.
Débutée en 2014, la saga « John Wick » s’est progressivement imposée dans le cinéma d’action, séduisant une audience de plus en plus large à chaque nouveau volet. Pourtant, les connaisseurs du genre demeurent sceptiques, et pointent à juste titre des chorégraphies martiales et une mise en scène répétitives. Et si le hiatus entre les gardiens du temple et le grand public reposait sur un malentendu ? En effet, l’intérêt de la saga réside moins dans la façon dont elle renouvelle l’action que dans sa synthèse souterraine du parcours de ses créateurs principaux : le réalisateur Chad Stahelski et Keanu Reeves, l’interprète du héros. Avec, au croisement des deux chemins, une place particulière accordée à la virtualité croissante de notre monde.
Apocalypses nucléaires, épidémie, destruction de la nature, annihilation de l'humanité ou arrivée de l'Antéchrist : sur nos petits écrans, l'année 2019 fut lourde de thèmes liés à la fin du monde (ou la fin d'un monde). Petit retour sur cette ambiance apocalyptique, de CHernobyl à War of the worlds en passant par Good omens, entre autres.
Redécouvrez l'histoire de Mimic, un film qui a longtemps foutu le cafard à son réalisateur Guillermo Del Toro.
Pour conclure notre cycle sur la représentation du Mal au cinéma, quoi de mieux que de plonger dans l’adaptation du Faust par Murnau, cette légende allemande d’abord populaire que tous les artistes, en peinture, en littérature comme en musique, se sont réappropriée pour en faire un avatar universel de cette ambivalence entre Bien et Mal qui caractérise l’homme.