À travers 5 anecdotes, retour sur l'adaptation, la pré-production, le développement et la diffusion du Hellboy de Guillermo Del Toro.
Analyses
Analyses : Saviez-vous que Le Roi Lion était une adaptation d’Hamlet ? Et si It Follows était une métaphore des MST ? Nos rédacteurs analysent à chaque fois une œuvre du 7ème art avec passion et originalité.
Parfois jugés trop longs, fastidieux par la pléthore de leurs complots et joutes politiques complexes, les dramas historiques coréens peuvent de prime abord rebuter. Pourtant, le genre mérite vraiment d’être étudié et cette période de confinement représentait l’occasion idéale. Les deux dernières années nous ont offert deux dramas magnifiques, haletants et particulièrement riches, Mr. Sunshine (2018) et My country (2019). Un peu plus ancien, Empress Ki (2013) reste le grand classique de la catégorie. Par le prisme de ces trois dramas d'exception, procédons à une petite analyse des thèmes, figures et esthétismes élevant ces séries au rang de chefs d’oeuvre presque sans défaut.
" Non mais lui il est pas du tout comme dans le livre ", " aucun rapport avec la B.D ", " ce film est pourri, elle est même pas censée être noire ". Le fan qui réside en chacun de nous a déjà proclamé l'une de ses plaintes devant le visionnage du film tiré de son bouquin préféré. Entre Harry Potter et Hunger Games, Batman et Deadpool, en passant par le prochain Death Note : la question se pose : un film doit-il obligatoirement respecter fidèlement l'oeuvre dont il est tiré pour être bon ?
Quand on évoque la consécration des cinéastes mexicains à Hollywood, on pense forcément à Alfonso Cuarón, Alejandro González Iñárritu ou Guillermo del Toro. Et c'est tout à fait logique : ils amassent les statuettes et possèdent une audience remarquable. Ce que l'on tait en revanche dans toutes les langues, c'est la manière dont Hollywood s'est approprié la Mexican Touch. Jusqu'à la travestir ?
Le phénomène du remake n’est pas nouveau et a connu différentes formes, avant d’être ce à quoi l’on est habitué aujourd’hui. Ce qui va nous intéresser dans cet article, ce sont les enfants de ce procédé, et plus précisément la vague de remakes ayant survenu au début des années 2000 dans le cinéma d’horreur, et perdurant encore aujourd’hui.
Pour anticiper son retour sur grand écran le 12 avril prochain avec Suzume, une œuvre aussi solaire et mélancolique que son héroïne, on vous propose un petit détour sur la filmographie de Makoto Shinkai, un adolescent qui rêve de s’élever, dans un souffle épique et romantique.
Mad Max sonnera comme le renouveau du cinéma australien. Un renouveau, opéré par Miller, qui souhaite cependant ne pas réitérer l’expérience, malgré l’insistance pressante des studios. Et c’est seulement à la vue du succès ayant embrassé une large diversité de publics, que Miller, conscient d’avoir créé un héros auquel un simple spectateur lambda peut s’attacher, décide de revenir.
Twin Peaks revient avec du vomi, un arbre qui parle, un gamin qui tire dans la rue, l'explosion d'une bombe atomique et des embouteillages. Vous prendrez bien une part de cherry pie ?
C'est le 20 juin 1975 que les Américains découvrent en salles "Les Dents de la Mer" mais aussi son réalisateur qui vont connaitre tous deux un immense succès critique et public. L'article revient sur la conception et le tournage du film chaotique mais également sur sa réception spectaculaire.
Dans ses trois premiers films, Mia Hansen-Løve avait filmé des jeunes filles qui grandissent, frêles et fortes à la fois. Elles étaient toujours baignées d’une douce lumière et entourées de la force du fleuve Loire. Avec Eden, la voilà qui opérait une franche rupture dans sa filmographie. Une page se tournait. Ont suivi des films plus propres à son premier mouvement : L’Avenir et Maya (2018) actuellement diffusé sur Canal+. L’occasion d’un portrait de la réalisatrice en douce mélancolique qui se tourne résolument vers l’avenir.
Avec Pupille, Jeanne Herry, raconte le plus beau des moments de cinéma entre une mère et son enfant : le premier regard échangé. Pourtant, mère et cinéma ne sont pas toujours synonymes de bienveillance. Petite analyse. Le film est en salles depuis le 5 décembre 2018.
Depuis Alfred Hitchcock, l'effet Vertigo s'est répandu au cinéma comme une traînée de poudre. Il investit les films de Steven Spielberg, Brian De Palma ou James Wan, façonne des réalités distordues et dit beaucoup de choses en recourant à peu de moyens. Analyse.