o-corno-jaione-camborda-critique-film
Célébré au festival de Saint-Sébastien, "O Corno" se propose de conter une ode à la solidarité féminine et à la renaissance de la maternité. Sachant la menace planante du régime franquiste qui réduit les femmes à leur utilité biologique et qui les prive d’indépendance financière, Jaione Camborda choisit de montrer comment la plupart d’entre elles sont parvenues à briser leurs chaînes.
hors-saison-critique-film
Hors-Saison signe une nouvelle ère Brizé, celle peut-être d'une trilogie sur le couple, écrite à l'encre de la mélancolie, des vagues à l'âme et du trouble diffus. Abandonnant les violences sociales, le cinéaste entre sur la pointe des pieds au pays de l'amour et de ses névroses invisibles.
le-monde-est-a-eux-film-documentaire-avis
Rares sont les feel-good movies qui traitent de l’Education Nationale et ce ne sont pas Entre les murs (2008), La Vie scolaire (2019) ou, dernièrement et outre-Rhin, La Salle des profs(2023) qui en auront offert l’exemple. Raison de plus pour ne pas bouder son plaisir devant ce bienheureux ovni, qui plane délicieusement à contre-courant, Le Monde est à eux(2023), de Jérémie Fontanieu.
Paperhouse-film-Bernard-Rose-critique-cinema
En réalisant "Paperhouse", Bernard Rose donnait un sens profond aux rêves, ces chemins intimes qui peuvent donner accès à une compréhension de soi. Entre subconscient, rêve, cauchemar, monde parallèle et réalité, une jeune fille vit un périple qui la mène jusqu’au bout d’elle-même et en ressort grandie.
blue-giant-tachikawa-yuzuru-critique-film
Le film est un "nekketsu". Ce terme désigne les mangas généralement pour garçons dont le but est l'initiation du héros à quelque chose. Blue Giant n'est pas l'initiation de Minamoto au Jazz, mais son ascension comme musicien. Si le film de deux heures nous a épargné l'initiation du personnage et ses premières notes au saxophone, il nous le montre de manière différente : pendant les solos musicaux du personnage, sous l'aspect de magnifiques plans peints, ou sous forme d'interviews d'individus l'ayant côtoyé.
Diogene - Leonardo Barbuy La Torre - Critique
Le premier long-métrage de Leonardo Barbuy La Torre, Diógenes, opte pour le noir et blanc. Contrairement à d'autres exemples discutables, cette décision semble être une partie intégrante de la vision artistique du réalisateur. Par le biais de cette esthétique monochromatique, Barbuy La Torre explore des thématiques complexes telles que la transmission, la responsabilité et la mortalité de manière visuellement frappante.