Grand Union, de Zadie Smith : un exercice littéraire inégal aux airs de non finito ?

Ce qu’on apprécie dans Grand Union et dans l’oeuvre de Zadie Smith en général, c’est son intérêt pour l’identité, notamment pour les communautés minoritaires telles que les personnes non blanches, en particulier les femmes noires. Tout au long de ces dix-neufs récits courts, l’autrice questionne l’identité aussi bien sexuelle, raciale, religieuse que sociale. Le problème est que Grand Union n’apporte rien de neuf. La dénonciation laisse l’impression d’être déjà vue et de n’amener rien de nouveau.